Partir en voyage dans des pays tropicaux impose de se confronter à la faune locale bien souvent composée d’insectes à 15 pattes, de serpents avec mille rayures, d’araignées phosphorescentes et autres cafards de tailles qui dépassent l’entendement.
Vous n’y échapperez pas même en dormant dans des hôtels de luxe, même en fréquentant des sites ultra-touristiques, ces charmantes bestioles feront partie intégrante de votre quotidien. Bien sûr, certaines façons de voyager facilitent les relations et permettent de tisser des liens étroits avec de nouveaux compagnons de route qui s’invitent à la fête. Un voyage en sac à dos et à petit budget, par exemple.
Avant de commencer ce long voyage d’un an autour du monde (dont 6 mois en Asie du sud-est), je me suis posée une question existentielle. Vais-je arriver à les affronter ?
Ceux-là même, qui se faufilent et défilent, qui guettent, rongent, couinent, qui grattent et qui m’obsèdent. Vous l’aurez compris : je suis musophobe, c’est le nom donné à la phobie des rats…
Musophobie : n.f. Pathologie, peur extrême des rats, souris et autres petits rongeurs.
Va te rhabiller avec tes grands discours !
Un truc incontrôlable. Qui m’a hanté pendant des années. À tel point qu’à la seule vue d’une souris à la télé, je changeais de chaîne (exception faite de Mickey et Rémy de Ratatouille, eux ça passe). Complètement barrée la meuf ! J’en ai bien conscience, mais je ne sais pas par quel bout prendre ce chantier. Comment pourrais-je surmonter cette peur viscérale quand le simple fait d’en parler me fait frissonner ?
Les grands discours peuvent aller se rhabiller. Oui, oui, je te vois, toi, avec tes phrases toutes faites.
Oui, je sais qu’ils ne me feront pas de mal. Oui, je sais qu’ils s’enfuient à ma vue. Oui, je sais qu’ils ont plus peur que moi (ça reste à prouver). Oui, je sais que la petite bête ne mange pas la grosse. Blablabla.
Avouez que c’est carrément dégoûtant de voir sortir un rat d’un égout, de le voir passer en un éclair se faufilant le long d’un mur, de l’imaginer dans une cuisine en train de grignoter les poubelles. Beurk.
Non, ce n’est pas mignon du tout.
Autant les serpents, les araignées, les insectes ne me font ni chaud ni froid. Mais les rats, c’est mon horreur suprême. Parce que c’est sale, c’est répugnant, parce que ça court vite, c’est répugnant, parce que ça se faufile partout, c’est répugnant, parce que ça bouffe tout, c’est répugnant, et surtout quand ça fait la taille d’une loutre.
Non, ce n’est vraiment pas mignon du tout. Du tout.
6 mois de voyage en Asie : bonne idée quand on a la phobie des rats ?
Alors nous v’là bien ! Voilà que nous programmons nos 6 premiers mois de voyage en Asie.
On a croisé des chiens errants qui aboient et vous filent le train. On a vu des araignées énormes, dans des toiles gigantesques. On a vu des cafards gros comme le pouce (dans nos chambres entre autres). On a vu des serpents passer devant notre roue de scooter ou même devant nos pieds en randonnée. Nos sacs ont été envahis par les fourmis.
Je vais bien. C’était même plutôt fun de faire connaissance avec la population locale.
Et on a vu des rats. Beaucoup de rats. Beaucoup trop de rats. Des énooooormes.
On en a vu plus que n’importe quelle autre bestiole. Parce que je ne vois que ça. Parce que je les cherche. Parce que je les trouve. Et j’en trouve partout.
À chaque fois, c’est toujours le même cirque. Je passe en mode panique à bord ! Je tremble, je hurle, j’attrape le bras de Bastien (ou de la personne la plus proche, je ne fais pas de distinction). J’ai les mains moites, mes yeux se remplissent de larmes. Il faut quitter cet endroit le plus vite possible.
1 h après, j’ai encore l’image qui martèle mon cerveau de cette horrible apparition qui vient de croiser ma route. Et je lutte pour la chasser.
Une excellente mise à l’épreuve pour vaincre sa phobie des rats ?
Mais je le savais. Je savais que pour partir, il fallait que je réussisse à surpasser ça. On n’a rien sans efforts.
Alors je prends sur moi. Autant que faire se peut (parce qu’en vrai, on peut).
6 mois en Asie, c’est une excellente -la meilleure ?- mise à l’épreuve, croyez-moi. Et je refuse que cette phobie m’empêche de poursuivre mon voyage. Aussi difficile la situation soit-elle parfois, j’ai malgré tout l’impression de me conditionner petit à petit.
C’est loin d’être simple. Il y a de temps en temps des offres intéressantes de chambres que l’on doit décliner parce que le “risque” est élevé. On évite les bungalows en bois en pleine cambrousse qui ont du jour entre les lattes. On évite les chambres aux murs humides ou troués (mais ça c’est pas plus mal).
Il y a des ruelles sombres qu’on évite la nuit. Parce que la nuit, tous les rats sont gris.
Parfois, je vois passer une ombre, et ce n’est qu’un chat. D’autres fois, je vois passer une ombre et ce n’est pas du tout un chat.
On a alors mis en place un genre de code (ouais les gros cinglés, mais no judgement ok ?). Pour désacraliser un peu la bête, mais aussi pour éviter de prononcer ce mot horripilant, j’ai eu l’idée d’appeler ça des “chips”. Je vous invite à deviner ce que je mangeais au moment de cette grande réflexion. On fait ce qu’on peut.
Ça a marché quelques temps, ce nom de code a connu son heure de gloire. Puis on s’est ravisés. Avant de faire face à un drame.
J’ai failli faire une syncope le jour où Bastien m’a dit cette phrase : “Nan, mais là y’a que des chips !”.
Nous étions au supermarché.
True Story.
Phobie des rats et Asie du sud-est : des exemples croustillants (t’as la réf des chips ?)
Vous voulez du factuel ?
“Oh oui ! Oh oui ! Raconte-nous comment t’as grave flippé ta race !”
Hoi An – Centre Vietnam
Je me souviens de cette fois à Hoi An où je voulais simplement acheter une boisson dans une petite échoppe. Je vais me servir dans les frigos à disposition comme il est coutume de faire en Asie, puis je m’approche du comptoir pour payer mon dû. Tout d’un coup, j’aperçois une masse noire de la taille d’un chat (genre vraiment) qui se faufile à toute allure derrière le vendeur.
Le palpitant qui s’emballe, choc d’adrénaline, je perds tous mes moyens, laisse la cannette et le pauvre monsieur en plan pour m’échapper le plus vite possible, les jambes en coton.
Et non, ce n’était pas un chat. Mais bien un énoooooooorme chips ! Beurk beurk et re-beurk.
J’aime autant crever de soif ou boire l’eau croupie d’une flaque de 5 jours que de rester devant ce comptoir.
Kunming – Chine
Il y a eu cette fois en Chine. À Kunming, dans un parc, nous dégustions nonchalamment je ne sais quelle délicieuse chinoiserie. Mon repas à peine entamé, Bastien me dit “allez on y va !”.
“Bah pourquoi ? J’ai pas du tout fini de manger !” Lui répondis-je avec la douceur et l’amabilité qui me caractérise quand j’ai faim.
Puis, très insistant : “Allez, on y va, je te dis !!”.
Ok. Bien sûr. Je capte.
Je me lève d’un bond. Mon regard se brouille comme quand tu sens que tu vas virer de l’œil. Je commence à vouloir m’échapper, mais par où ? Et si par malheur je me dirigeais vers lui ? Je ne connais pas sa position géographique. Dans quel sens vais-je prendre mes jambes à mon cou ? Alors tel un espion, j’enclenche mon radar visuel : je le cherche. Je veux cibler mon ennemi pour mieux m’enfuir.
Mais cette fois-là, chers amis, je ne l’ai pas vu.
Et c’est terrible ! Parce que du coup, j’assomme Bastien de questions. Il était gros comment ? À combien de mètres de moi se trouvait-il ? Il était plutôt mou ou plutôt vif ? Ça fait combien de temps que tu l’as vu ? T’as attendu avant de me le dire ? Il est allé de quel côté ?
Bref, on fait des trucs complètement irrationnels quand on a la phobie des rats.
Nord Vietnam
Un soir au Vietnam, pour regagner notre auberge, nous devions traverser une ruelle sombre, très peu éclairée. Des poubelles jonchent le sol, des murs humides, d’immenses flaque de pluie, on y voit que dalle. Je sais les repérer moi les situations à haut risque, héhé on me la fait pas !
Mais cette fois, nous n’en croiserons pas (enfin, l’histoire ne le dit pas…).
Mais au cas où, Bastien a dû me porter sur son dos pour que mes pieds ne touchent pas le sol (on n’est jamais trop prudent). Ajoutez à ça une pluie battante et obtenez un tableau des plus pittoresques ! Au final, ça nous aura voulu un bon fou-rire, et rien que pour ça, ça en valait la peine.
Région du Yunnan – Chine
Un jour que nous nous baladions dans une contrée chinoise tout à fait bucolique, je remarquai que des dizaines de rats étaient écrasés sur la route et sur ses bas-côtés (par des tracteurs probablement, on était vraiment en pleine cambrousse).
Alors il faut savoir que j’ai aussi beaucoup de mal à les voir morts. Non pas qu’ils éveillent chez moi le moindre sentiment de pitié à leur égard, mais… s’il y a autant de cadavres, ça veut dire aussi qu’il doit y en avoir des bien vivants qui rôdent dans les parages ! Bon sang, je suis passée en courant sous ce pont, tel Usain Bolt le feu aux fesses.
Phong Nha – Vietnam
Je me rappelle aussi d’un épisode à Phong Nha avec Anaïs et Maxime (nos potes qui ont fait le tour du monde en même temps que nous). Nous avions trouvé un p’tit resto sympa et pas cher… dans lequel nous n’aurons pas pu manger… Anaïs a eu le malheur de voir passer une souris et de le dire (pour ma part, je ne l’avais pas vue, mais Anaïs ignorait ma phobie). J’ai attrapé le bras de Max comme si ma vie en dépendait, et on a dû partir dans la seconde chercher un autre resto. Ils ont vraiment dû me prendre pour une cinglée.
Thaïlande : la destination idéale quand on a la phobie des rats
Et puis, il y a eu la Thaïlande. Alors là. Si on m’avait dit que ce pays était le QG officiel des chips du monde entier…
En fait, ils se retrouvent tous en Thaïlande les mecs, et font une fiesta d’enfer ! En même temps, je peux pas les blâmer, la Thaïlande, c’est vraiment trop cool. Bref.
À Chiang Mai, une nuit, on sort d’un bar, on passe devant un tas de poubelles (!) et BIM, une file indienne qui s’ échappe des immondices juste à un mètre de moi ! Syncope. Appelez les secours.
À Khon Kaen, je bois mon café, tranquillement assise sur le trottoir (non mais quelle idée aussi !), et PAF, y’en a un qui me fonce dessus tout droit sorti de l’égout avec sa longue queue dégueu là !
Le lendemain soir, on rentre du resto et qui c’est que je retrouve à slalomer entre les voitures garées ?
À Bangkok, on va au marché… Bon bref, vous avez compris. Un calvaire permanent. À tous les coins de rue.
Mais le pire, le pire du pire, c’était cette nuit-là. Cette horriiible nuit.
Je crois que je suis arrivée à la limite de ce que mon pauvre petit cerveau pouvait supporter.
Imaginez Bangkok la nuit. Imaginez Khao San Road, la rue des bars, la rue de la fête, la rue de l’animation, la rue où l’on mange, où l’on boit, la rue où tous les touristes consomment…
Imaginez qu’il est 5 h du mat’ et que cette rue, quelques heures auparavant en pleine effervescence, est devenue un théâtre glauque à souhait dont je vous épargnerai les détails sordides. Sauf un : d’immenses tas de détritus tous les 3 mètres tout le long de la rue (oui, parce que les touristes semblent trouver normal de tout jeter par terre).
Et devinez ce qu’on trouve à 5 h du mat’ dans les tas d’immondices et dans les poubelles éventrées ? Ils étaient là. Énormes. Par dizaines. Tout le long de la rue. C’était atroce. On aurait dit un mauvais épisode de The Walking Dead. Un cauchemar.
On soigne le mal par le mal il parait
Avec le temps et l’expérience que j’ai pris de plein fouet dans la face, j’ai finalement constaté une légère amélioration.
La Thaïlande m’aurait-elle aidée tout compte fait ? Un soir en Indonésie, après pratiquement 6 mois à traverser l’Asie, une souris est passée à 4 ou 5 m de la terrasse où nous buvions un verre. Je l’ai regardée passer avec tout le dégoût qu’elle mérite, mais je suis restée là, relativement stoïque et avec un flegme qui m’a surpris. Bastien, étonné, m’a dit “Ça va ? Tu veux rentrer à l’intérieur ?”.
Alors qu’il y a encore peu de temps, j’aurais paniqué et me serai enfermée à double tour dans la chambre le temps de digérer l’info (oui, il faut bien fermer à clef car les souris ont les clés de nos cerveaux). Eh bien cette fois, je suis restée. Je l’ai affrontée (ma peur, pas la souris).
Je ne dis pas que c’était un moment agréable et je suis loin d’être désensibilisée, mais la surprise de Bastien quant à ma réaction me prouve bien que j’ai fait un sacré bout de chemin…
Alors comment ne plus avoir la phobie des rats ? Eh bien, malgré moi, j’ai “soigné” (c’est un bien grand mot) le mal par le mal.
N’hésitez pas à aller lire d’autres de mes réflexions profondes sur le voyage !
Et enfin, si vous aussi, vous avez des phobies ou même juste des choses que vous n’aimez pas beaucoup beaucoup en voyage, je veux bien avoir votre avis ! Ça fait toujours chaud au cœur d’avoir des acolytes de phobies des rats (ou autres), on se sent moins seul et aussi moins givré.
Merci de m’avoir lue ! Cœur avec les doigts.
Edit 2022 : Ceci est un message d’espoir. 😅
Il me semble important de faire une petite mise à jour quelques années après avoir écrit ce récit sur ma phobie des rats. D’abord, je me marre, parce que ça me rappelle beaucoup de souvenirs.
Je n’ai pas eu l’occasion de repartir en Asie et donc de tester ma tolérance vis à vis de ça aujourd’hui. Ce que je peux affirmer, c’est qu’en effet, ma phobie n’est plus ce qu’elle était. Je suis beaucoup plus apaisée face à ça.
J’arrive à les voir sur un écran et à les approcher sans aucune difficulté dans une animalerie (bon ok, ils sont en cage, et ce sont des petites souris la plupart du temps).
J’ai donc fait un sacré bout de chemin. Ça ne m’obsède plus.
Bon, c’est pas réglé, mais punaise, ça va vachement mieux quoi.
Haha un partage vraiment intéressant au Vietnam! J’ai pas peur de rats mais si on voit un rat dans l’auberge lors d’un voyage, c’est surement pas agréable.
Bonjour à tous ! Merci pour cet article à mourir de rire ! Mais très angoissant aussi…! Je pars un mois en indonesie ce soir ! Mais l an dernier j ai passé 1 mois en Malaisie à devoir survivre quelques nuits au milieu des rats… dévorant nos sacs de voyage ,dévorant le mur que nous avions couvert de gros scotch marron et pulvérisé d insecticide seul répulsif du sac à dos avec battons d’encens pour enfumer l animal dans son trou … bref plusieurs nuits blanches à surveiller les rats … Du coup grosse angoisse à l’idée de repartir en Asie …! Avez vous des adresses sûres à Java, Bali.. non investies par les rats pour dormir ???? Merci !!!
Hello ! Oh la la j’en ai le poil qui se dresse à la lecture de ton commentaire ! Quelle horreur !! Honnêtement, je n’ai jamais eu à devoir affronter des situations pareilles… Peut-être parce que nous faisions toujours plus ou moins gaffe aux endroits où nous dormions (malgré tout de même un petit budget) mais jamais nous avons fait face à ce genre de situation. Il y a des tas d’endroits en Indonésie (et dans le reste de l’Asie) où dormir sans les rats ! Heureusement ! Et je dois avouer que nous avons toujours trouvé des lieux très corrects pour dormir à petits prix sans devoir partager nos sacs avec la vermine ! Bon voyage en tout cas et bon courage 😉
Désolé Marjorie ! Je reviens de Thaïlande (février), et des bestioles honnies, n de d de putaing con, qu’est ce qu’il y en avait ! Particulièrement à Chiang-Mai le soir dans les marchés aux légumes. Mais un peu d’humour : un énorme de chez énorme venait de traverser le hall de l’hôtel (à Phukett), et le jeune employé s’est exclamé : have you seen mikémousss ?. Plus sérieusement, j’ai été assez impressionné (en mal) par le tourisme de masse (les russes sont en général affreux). Il faut essayer d’éviter la foule
Salut Olivier, avec le recul, cette blague est plus rigolote mais sur le moment ça m’aurait fait moyennement rire ! 😀
Désolé pour Marjorie, j’ai du mal à piger la phobie de quoi que ce soit (quoi que les cons me fassent un peu gerber…) et ne puis pas t’aider d’un iota et je me sens impuissant face à l’envie que j’ai de le faire. Par contre, le propos de yuli me touche, car un chien, cela peut être gros, agressif et dangereux. Il faut non seulement avoir un bâton, mais penser à avoir le réflexe de ramasser quelque chose (caillou) pour le lancer, ce que le chien connait bien en général et cela le met à distance. Très mauvais souvenir sur une plage de Nouvelle Calédonie où une chienne ne voulait pas me voir passer’ (et il le fallait absolument) mes mollets ont eu chaud. Il faut aussi essayer de ne pas être seul. Je reviens à Marjorie : tu arrives à voir ratatouille sans trembler ? Zarbi, parce que dans le film, ça grouille ! Bonne suite !
Bonjour Olivier, Ratatouille et Linguini n’ont qu’à bien se tenir ! Je les affronte la tête haute 😉 Blague à part, je comprend que tu ne me comprennes pas si tu n’as aucune phobie, difficile de se mettre à la place de ceux qui en souffrent. Je suis assez d’accord avec toi sur un point : les cons me filent aussi de l’urticaire (c’est grave docteur ?!) mais peut-on parler de phobie 😉 ?
Bonjour Marjorie, En tapant “rats” et “voyage en Asie” dans la barre de recherche Google, je tombe sur ton blog… et bien, il est amusant de constater que nous employons exactement les même mots pour décrire cette fichue phobie. Elle est d’autant plus terrible que nous la savons déraisonnée, disproportionnée et, malgré notre lucidité, au dessus de tout contrôle. En tout cas, merci pour ton témoignage car il est bon de ne pas se sentir seule dans sa folie. Je ressens donc comme toi une peur panique pour les “chips” et malgré cela, je décide de partir en Asie… Je pars en connaissance de cause car je suis déjà allée au VN à 2 reprises. Je suis vietnamienne, il me semblait donc normal de m’y rendre. Cependant, je ne me l’avoue qu’à 1/2 mot… je n’y retourne pas + souvent juste à cause de cela. C’est terrible, il s’agit de la terre de mes parents, de ma famille, de mes ancêtres. Lorsque je lis ton récit, je suis admirative de ton courage. Moi je pense que j’aurais fait 1/2 tour, retour direct la France, dans mon studio coquet de région parisienne. Mais bon, je décide tout de même de partir… mais avec certaines mesures de précautions (si elles existent). Déjà, pas de sortie dès la nuit tombée, car comme tu dis, la nuit, tous les chips et autres crackers sont gris. On évite les lieux trop “boui-boui” et autres nids. Sinon, on m’a recommandée d’aller dans des îles. Qu’en penses-tu ? Il est vrai que les rats ne sont pas amphibies mais est-ce suffisant ? Je pars dans 1 mois et je ne sais pas si j’ai hâte ou bien peur. Je pars seule. Mon programme est libre, j’ai l’intention de passer par plusieurs pays mais je ne sais toujours pas lesquels. Pour me rassurer, je me dis que mon billet retour est libre dans le temps, du coup, si ma peur prend le dessus, je n’aurais qu’à rentrer. Je n’ai pas ton courage, ni ton goût de l’aventure… mais peut-être y a-t-il un début à tout. Merci encore pour tes mots.
Salut salut !! Merci beaucoup d’être venue partager ton histoire. Je ne sais pas si ça me rassure de voir que des gens ressentent la même chose que moi mais en tout cas, je me sens un peu moins seule. Malgré cette expérience en Asie assez haute en couleur à ce niveau-là, je ne rêve que d’une chose, c’est bien d’y repartir !! Et surtout au Vietnam ! J’ai tellement aimé ce voyage que cette mauvaise expérience n’est désormais qu’un lointain souvenir et jamais elle ne m’empêchera de repartir. Tant pis, je prendrais sur moi sur le moment et on verra bien 😉 Je ne me trouve pas courageuse pour autant (car sur le moment je fais pas bien la maligne), c’est juste que j’en ai marre que cette phobie me bouffe à ce point, et je refuse que ça me contraigne à rester chez moi. C’est super que tu sois déjà allée 2 fois au Vietnam, je t’envie 🙂 c’est un pays que j’ai trouvé absolument fabuleux, j’ai très envie d’y repartir. Ça m’agace quand les gens disent qu’il faut soigner le mal par le mal en se confrontant directement à notre peur mais je dois bien avouer que c’est pas complètement faux… Il se trouve que ma phobie est quand même beaucoup moins présente et moins forte… Il est loin le temps où je changeais de chaîne à la télé dès que je voyais un rat…
Salut Marjorie ! Personnellement, je souffre d’une peur viscérale des chiens. Je ressens une angoisse profonde à l’idée d’en croiser. Surtout en Asie, j’ai peur qu’il y ait des chiens errant partout et qu’ils me poursuivent. J’ai prévu prochainement un voyage à Bali avec mon copain, et c’est vrai que ça ne me rassure pas du tout, mais je n’ai pas envie de sacrifier notre voyage pour autant. Le pire dans tout ça, c’est que plus jeune, je ne les craignais pas, je m’en fichais en fait. C’est venu plus tard. Bref, je te comprends totalement même si ma phobie ne concerne pas la même bestiole 😉
Salut Yuli ! Merci de partager ton sentiment. Je comprend vraiment ton problème… Je pense que c’est même encore bien pire car des chiens on en croise plus souvent et ils sont beaucoup plus visibles que la vermine. Ça doit être vraiment un cauchemar pour toi… Peut-être qu’avec le temps, ta peur s’atténuera un peu puisque c’est un animal que tu as déjà su “apprécier” par le passé. Je dois bien avouer que j’ai quand même été un peu désensibilisée à force d’y être confrontée assez fréquemment en Asie. Toutefois, je n’ai pas le souvenir d’avoir croisé beaucoup de chiens à Bali, si ça peut te rassurer un peu ! Et à travers tout notre périple, pas une seule fois nous nous sommes sentis en danger à cause d’un chien. J’espère vraiment que ta peur ne te fera pas reculer et que vous partirez visiter Bali qui est vraiment une extraordinaire. Courage ! 🙂
Bonjour, je decrouvre ce blog avec plaisir, bravo pour ce merveilleux periple! Moi j’avais la phobie des serpents, mais habitant dans la Caraibe depuis 10 ans et bien, j’ai reussi a m’en guerir presque totalement!!! On en voit regulierement, meme dans le jardin, pas besoin d’aller loin, du coup je me suis habituee a les voir et par ailleurs, je ne veux pas transmettre cette phobie a mon fils donc je l’encourage a les toucher, au zoo par exemple!!! Par contre, question rats, cafards et araignees, on est servis et heureusement qu’ils ne me genent pas!!! Au plaisir de lire d’autres articles!
Bonjour Math, Merci de partager ton ressenti 🙂 C’est sûr que lorsque l’on vit dans la Caraïbe ou dans des pays tropicaux, difficile de passer à côté sans devoir vivre avec ! C’est même de la cohabitation ! Les autres bestioles ne me dérangent pas du tout, je fais une fixette sur les rats sans pouvoir l’expliquer. Ça va quand même sacrément mieux maintenant, je crois que cette expérience m’a désensibilisée un peu… On verra avec le temps 😉 Tu as raison quand tu dis que tu ne veux pas transmettre cette peur à ton fils, les enfants sont de telles éponges, tu adoptes clairement la bonne attitude. Bravo pour ton sang froid mais je crois qu’on peut dépasser beaucoup de choses lorsqu’il s’agit de protéger son enfant 😉
Un an en Asie, nous n’avons vu que deux rats, du coup je me dis que quand on cherche on trouve 🙂 Moi ma phobie, ce sont les moustiques et les maladies qui vont avec. Dès que j’entends le son c’est la panique … Puis j’ai passé des semaines dans une ferme en Malaisie avec des vegans. Ils m’ont appris à vivre avec eux. Du coup j’ai fini par les accepter un peu et j’ai l’impression que je me fais moins piquer 😀
Salut Aline ! 1 an en Asie et seulement 2 rats ?? Je peux pas croire ça ! J’en ai vu teeeeellement !! 😀 Pour les moustiques, c’est vraiment pas cool, car c’est difficilement évitable malheureusement… Mais on soigne le mal par le mal 😉
Bonjour Marjorie, Et bien voilà un article qui, crois le ou non, me rassure!!! J’ai exactement la même phobie que toi, et mes voyages en asie, ont aussi tourné autour de ces foutus chips!! Je suis rassurée dans le sens où, en lisant tes réactions, je ne suis pas unique… je n’en fais pas trop, car ces réactions sont incontrôlables! Je vois que vous n’êtes pas allés aux Philippines… !!! et “chipsement” parlant, c’est un bon choix! Manille doit être la capitale des Chips, crois moi!!!! Bref, pour ma part, j’ai étalement la phobie des chauves souris… peut-être que ça va même au delà des chips… et pareil, tu peux imaginer mon désarroi lors de mes voyages! surtout quand tu croise des chauves souris “roussette”, plus grosses que des mouettes! c’est simple de 18h à 20h je m’enfèrme car c’est à ce moment là qu’elles sont les plus “virulentes” ! et quand tu sais que sur tous les chalets en bois que nous avons pu avoir, seul NOTRE chalet était le repère de ces “chauves”, ben c’est pas cool du tout!!! Bref, je pars à Maurice dans quelques jours… et là bas… “chips” et “chauves” m’attendent de pieds fermes :'( ! En tout cas, super votre blog! je viens de le découvrir, et c’est juste génial! Bonne continuation!
Salut Sabrina ! Tout d’abord, merci mille fois pour ton témoignage qui du coup me rassure moi aussi !! C’est peut être malheureux mais je suis “contente” de voir que tu ressens la même chose et que tu comprends parfaitement la situation. En effet, nous ne sommes pas allés aux Philippines, ni en Inde d’ailleurs où je pense que ça doit être aussi un sacré nid à chips ! J’aurais en effet pas tellement aimé voir Manille du coup…ça a dû être l’horreur pour toi !! Quant aux “chauves”, je ne savais pas qu’il pouvait y en avoir de si grosses ! Ca doit être impressionnant ! Profite bien de ton séjour à Maurice et ne te laisse pas gâcher le plaisir d’une si belle île par ces satanés chips 😉 PS : j’ai adoré le “chipsement parlant”, une perle ! 😀
Moi qui aime vous retrouver au petit matin, devant l’ordi, avec mon bol de céréales pour commencer une belle journée. Alors merci Marjorie ! Tu as réveillé toutes les sensations physiques et psychiques que tous les flipés phobiques connaissent. Oui nous, les affolés de la calebasse quand il s’agit de nous imaginer en situation de confrontation avec ces bêtes immondes…Et je ne parle même du moment où tu te fais surprendre par la dite bestiole!!! Horreur, malheur!!! J’ai beaucoup évolué avec les araignées mais les SERPENTS…même en image, j’ai PEURRRRRRR!!!!!Alors en forêt, j’ai un bout de bois et je tape, je tape lourdement des pieds. Faire des vibrations pour les faire partir loin, loin de moi ! Finalement, heureusement que je n’ai pas lu ton article avant d’aller au lit!!!!!!!! Allez, je vous embrasse et bonne journée.
Coucou Laurence !! Ahah désolée d’avoir perturbé ton petit déjeuner, bien loin de moi cette idée 😀 mais il faut savoir aussi parler des trucs qui nous chagrinent. Parce que c’est bien beau de parler des jolies choses, mais il y a 2 ou 3 p’tits trucs qui ne se passent pas toujours comme on l’aurait imaginé 😉 “L’avantage” du serpent, c’est qu’on en a croisé quand même beauuuuuucoup moins que des rats, c’est sans commune mesure !! Grosses bises et promis, je fais plus soft pour ton prochain p’tit déj 😉
Ouf ! pour les serpents…. Et que la force soit avec toi Marjorie !!! muxu
J’ai bien aimé ton article et je te comprends parfaitement. Moi ce ne sont pas les “chips” dont j’ai peur, mais des chiens. Et des chiens, ben y’en a partout… En France quand ils sont tenus en laisse, je change de trottoir, quand ils ne sont pas en laisse je me fige, blême, et je demande d’une voix chevrotante au maître (s’il y en a un) de le tenir car j’ai peur des chiens, ce à quoi on me répond invariablement “mais il est gentil !!!!”… M’en fous qu”il soit soit-disant gentil, m’en fous que ce soit un bébé chihuahua que je pourrais écraser d’une chaussure, j’ai une trouille bleue et je fonds en larme dès que la bête m’approche et/ou aboie… Et comme toi j’agrippe le bras de la première personne qui passe en disant “au secours”… J’ai conscience que la scène doit être drôle vu de l’extérieur…j’en rigole moi-même une fois la bête éloignée… Je pars en tour du monde en solo à l’automne et quand on me demande si je n’ai pas peur, et bien SI j’ai peur ! Mais pas de me faire trucider au détour d’une ruelle…non ça ça ne me fait pas peur (oui je suis un peu folle !), j’ai peur de me retrouver nez à truffe avec un molosse assoiffé de sang (c’est comme ça que je les appelle tous), d’autant plus que je n’aurais pas le bras d’un complice à attraper et qui ferait bouclier de son corps pour que la bête ne voit pas à quel point j’ai l’air comestible… Et des chiens errants, il y en a partout…. Comment vous avez fait quand des chiens sont venus vers vous ? Vous vous êtes fait courser ?
Je compatis… dur dur d’avoir ce genre de phobie… vivant en Thailande et sachant le nombre de chiens errant qui trainent un peu partout… j’ose espérer que tu vas pouvoir affronter cette peur sinon, c’est le cas de le dire, ça risque d’être un cauchemar pour toi…
Salut Caroline ! J’ai beaucoup aimé ton message, il m’a fait rire même si je ce n’était peut être pas ton but premier 😉 Franchement, tu n’as pas a trop t’inquiéter en ce qui concerne certains pays d’Asie, les chiens, ils les mangent là-bas 😀 ! On n’en a pas croisé beaucoup beaucoup en Chine, au Vietnam au Cambodge… D’avantage en Thaïlande et en Indonésie par contre. Il ne nous ait rien arrivé de bien méchant, juste une fois, en Thaïlande, où on s’est fait aboyer dessus et “un peu” suivre… Mais pas de danger outre mesure. La plupart sont assez passifs et s’en foutent de toi. Mais je comprend que ça doit vraiment être difficile pour toi, d’autant que tu as peur d’un animal de compagnie qu’on voit du coup absolument partout… Et puis, ce qui est dur, ça doit être aussi l’incompréhension des gens avec le “mais il est gentil” !! Grrrr !!
Salut Caroline , je vois ton commentaire, mais aussi la date à laquelle tu as écrit cela, donc ma question est ” est – ce que tu es bien partie faire ton tour du monde? est-ce que tu as su affronter ta peur, quels pays as-tu visité jusqu’à présent? Bon d’accord ça fait plusieurs questions 😉 Ca me rassure de voir que je ne suis pas seule dans cette phobie des chiens, et j’ai pour projet de voyager l’an prochain, pourquoi pas un tour du monde si l’argent le permet, mais du coup c’est vrai qu’en terme de pays, l’Asie et l’Amérique du sud me plaisent assez de par leur dépaysement, et leur coût de vie pas trop cher pour un petit porte monnaie comme le mien, mais malheureusement, qui dit dit pays “moyennement développé”, dit souvent aussi chiens errants, et c’est l’angoisse, je serai seule aussi durant mon voyage, donc difficile d’affronter ça, encore plus qu’en France, Est-ce que tu en as rencontré beaucoup? J’espère de tout coeur que tu profites pleinement et que ça ne gâche pas ce beau moment (si tu es toujours en voyage..) je sais ce que c’est, et je compatis 😉 J’aimerai avoir un ptit retour si tu as l’occasion de voir ce message, ce serait top 🙂 merci beaucoup d’avance!
Salut Sophia, Je suis bien partie à l’automne 2015 et je suis toujours en voyage , maintenant 15 mois ! J’ai principalement sillonné l’Asie du Sud est , Les États Unis et je suis au Mexique depuis un mois , je vais ensuite descendre l’Amérique centrale et du Sud. Ma phobie des chiens a énormément évolué depuis mon départ … en bien :-). En fait les chiens errants il y en a partout c’est sûr, mais souvent ils sont craintifs de l’Homme du coup ils ne t’approchent pas. En 15 mois de voyage je n’ai eu qu’une seule mésaventure , je marchais en Thaïlande à côté d’une fille, un chien a surgi par derrière et lui a mordu la fesse ! Elle a du aller se faire faire une injection contre la rage (perso j’ai fait le vaccin avant de partir)… À ce moment là’ j’avais une bouteille d’eau d’1L5 dans la main et un gars m’a dit que Les chiens avaient peur de ça, ils assimileraient ça avec un objet avec lequel on peut les frapper (vrai ou non …). Ma phobie des chiens ne me gâche en rien mon voyage , j’apprends même à prendre sur moi si un chien m’approche et à faire comme si de rien n’était ! J’ai même bosse´ 2 mois dans un Hostel aux Philippines où il y avait 4 chiens et je m’y suis même un peu attachée ! On aura tout vu …. En tout cas ne laisse pas cette phobie t’empêcher de partir , si ça se trouve ça va te réconcilier avec les chiens 🙂 ! Bons voyages
Je ne trouve pas folle du tout! j’ai la phobie des araignées et des…. yeux… ah ah Les araignées me dégoutent avec leurs 50 pattes, et si j’ai le malheur de toucher une toile quelque part, j’ai l’impression d’avoir une bestiole sur moi, j’ai des frissons de partout, j’ai l’impression de sentir toutes ses pattes sur moi…ignoble! et c’est pareil c’est pas la petite bête qui va manger la grande, mais ça me dégoute… avec le temps (et 4 mois au brésil 😀 ) j’ai appris à gérer un peu mieux et les petites me font “moins d’effets” mais bon c’est clairement le genre de bêtes qu’il y a partout! Et les yeux… ça peut paraitre encore plus dingue ou bizarre mais c’est le cas… impossible pour moi de regarder quelqu’un se mettre des lentilles, se toucher les yeux, de voir des yeux rouges, d’avoir un pansement, un handicap, ou les mal-voyants ou aveugles… les larmes montent et je pleure… pas comme si j’avais un chagrin, c’est juste incontrôlable… donc évidemment personne ne me touche les yeux, ne me parle de mes yeux, de ses yeux, de voir s’il y a une poussière ou un cil, je ne me maquille que 3 fois par ans etc. etc… ça pour le coup ça c’est à peine améliorer avec le temps… je laisse le Chéri voir s’il y a quelque chose dans mon oeil, mais il ne me touche pas… Ma meilleure arrive à me maquiller sans que je parte en courant, mais au bout de 10 ans d’essayages… et puis je pleure quand même!! loool
Salut Cécilia ! Merci de ne pas me trouver folle 😀 !! Quant à ta phobie tes yeux, ça doit être un calvaire pour toi ma pauvre ! D’ailleurs, je comprend un peu ce que tu dois ressentir parce que moi-même je ne peux pas mettre de lentilles, je ne me maquille pratiquement pas et j’ai pendant très longtemps eu un problème avec tout ce qui touche aux yeux, notamment mettre des gouttes etc… jusqu’au jour où j’ai attrapé un ulcère de la cornée et qu’il fallait mettre de la pommade dans l’oeil 3 fois par jour, des gouttes toutes les heures, bref, j’ai dû m’y faire par la force des choses…! Ca n’a bien sûr rien à voir avec la souffrance que tu dois endurer mais disons que je la comprend 🙂 Courage !!
J’ai le phobie des souris, j’ose à peine imaginé ma réaction face à des rats. Je pleure intérieurement rien que d’y songer. J’en ai vu une fois en ville, j’ai crié, presque pleuré et suis rentré à l’appart (abandonnant mes amis à la fête). Je me dis “ouf” je suis pas la seule complètement tarée à flipper de ces bestioles. Mais cet article ne me rassure PAS DU TOUT car je prévois de partir en Indo, j’aimerai découvrir l’Inde du Sud et quelques pays asiatiques encore… Sauf que j’avais PAS PENSE A CA! 🙁 Moi qui comptais voyager seule… Je n’aurai pas Bastien pour partager ces moments de détresse! Espérons que la thérapie par l’affrontement fasse son effet! Merci pour l’article 😉
Salut Roxane ! Ouf !! Me voilà rassurée d’avoir une consoeur phobique des rats !! Ton message me rassure presque 🙂 Quant à tes projets de voyage, il ne faut évidement pas que cette phobie t’empêche de réaliser tes rêves, c’est toujours ce que je me suis dit ! J’ai toujours refusé que cette peur me freine. C’est vrai que l’Inde est un pays aussi assez “à risque” pour ces choses-là… C’est pas toujours évident, mais j’avoue qu’en Thaïlande, ça devenait pénible pour moi d’être toujours à l’affût, de toujours devoir guetter, d’avoir peur, c’est fatiguant. Mais bon, il faut tellement essayer de ne pas s’arrêter à ça !! Et ça marche quand même pas trop mal au final 🙂 Le tout, c’est de surtout pas se stresser avant de partir, tu verras comment ça se passe et honnêtement, j’ai fait un bon bout de chemin là-dessus et je n’ai aucun doute que la même chose t’arrivera 🙂 Courage 🙂 !!
Bonjour bonjour!!!! Je relis ton article car oui la date approche, le billet et acheté et je ne vais pas reculer!! Bien-sur j’ai vu un rat mort en ville il y a une semaine. Il était “rangé” dans un coin de rue, inoffensif! J’ai crié et couru, ma pote m’a prise pour une dingue et a flippé voyant la peur dans mon regard… Ça promet!! J’arrive en Thaïlande le 20 novembre, je souhaite voyager lentement et économiquement. J’essaye de ne pas en faire une montagne avant le départ, j’ai peur, je ne sais pas si je vais y “arriver” mais je le fais! Merci pour cet article encore et j’espère que tout ira bien,ahah. Un nouveau voyage en prévision de ton côté? =) Roxane.
Salut Roxane ! Le simple fait que tu maintiennes ton voyage et que tu sois déterminée à le réaliser jusqu’au bout est déjà un gros témoignage de ta volonté d’y arriver !! Donc OUI tu vas réussir à surmonter cette peur !!! Crois moi !! J’en suis sûre et certaine !! J’aurais pu écrire exactement tes mots avant de partir et pourtant… je l’ai fait ! Et je ne regrette rien ! Le bonheur que m’a apporté ce voyage est cent mille fois supérieur aux désagréments rencontrés à cause de ces bestioles. Et puis, comme je dis aujourd’hui, cette expérience a finalement été 100% bénéfique, je suis “presque” désensibilisée :p
Le fait est que le côté répugnant/sale est une fausse image qui colle à la peau de cette bête… la faute à qui ? à l’homme ! Parce que le rat a prit l’habitude d’élire son domicile dans les villes en se nourrissant des poubelles et vivant dans les égouts, quand, à la base, ce n’est pas plus sale qu’un chat qui se toilette régulièrement ! Le sale dans l’histoire c’est l’homme qui laisse traîner ces poubelles et participe grandement à la prolifération de ces rongeurs.
Ca je suis bien d’accord, l’homme est un gros crado !! Parce que vu les montagnes d’ordures laissées par terre… Après, comme je le dis, mes réactions/ressentis sont très subjectifs et soumis à ma peur irrationnelle. Pour autant, les insectes ou les “vrais” animaux sales, ne me parraissent pas aussi dégueu que les rats 😀 Question de point de vue 😉
J’ai une peur maladive des cafards. Je suis actuellement en Colombie et la semaine dernière, en rentrant de soirée, j’en découvre trois dans mon placard… Impossible d’aller se coucher après ça. Bref depuis une semaine, j’essaye de m’habituer à leur présence, j’ouvre le placard en me disant, allez, on les regarde… Mais franchement c’est très très très dur. J’ai acheté du poison, et ça a marché.. Seulement, il faut que je récupère les cadavres pour les mettre à la poubelle, et là, ça a été l’épreuve ultime ! Bref, pas cool les phobies, et c’est dur de relativiser en se disant que ce sont effectivement que des petites bêtes..
Oh la la quelle horreur ! Tu m’as donné des frissons ! Parce que même si les cafards ne me dérangent pas forcément plus que ça, c’est quand même pas bien ragoutant ! Et alors, les trouver dans ton placard alors que c’est ta phobie, mon dieu ! J’me mets à ta place, et bravo pour ton courage, d’avoir réussi à les affronter ! Je ne pense pas que j’aurais pu y arriver… J’aurais fait appel à mon joker Bastien 😀 Merci pour ton témoignage en tout cas !! PS : La Colombie : la classe, tu dois t’éclater 😉
Oh purée c’est tellement vrai ce que tu dis. Moi c’est pour les insectes en général et en particulier les araignées. Je sais pas comment je vais faire mais bon je pense qu’au bout d’un moment notre mental doit s’habituer ….
Salut Camille, Oui effectivement, à force on s’habitue, c’est vraiment loin d’être facile mais comme on n’a pas bien le choix, le cerveau doit se conditionner petit à petit… On peut toujours essayer d’éviter les situations “à risque” et minimiser les chances d’en croiser mais malgré tout, c’est vrai qu’en Asie, les insectes sont quand même présents (comme tous les autres animaux d’ailleurs :D)
Ouais j’en doute pas! Après ces “fameuses” rencontres laissent de bons souvenirs 😉
C’est si mignon les souris ! En tout cas c’est bien marrant !!!
“bien marrant”, mon récit ou les souris ? 😉
Les deux ! Je ne savais pas que tu en avais aussi peur ! Je comprends mieux a quoi sert Oromis maintenant !!!!
Et bien oui : la solution aux souris ? Avoir un chat !!! Ahah 😀 !! Il me manque :'(
Moi ce sont les arraignées… Avec mon copain nous prévoyons un tour du monde dans quelques mois et je ne sais toujours pas comment je vais faire. Même une toute petite me fait bondir ! L’idée de leur donner un autre nom est originale et ça pourrait peut être marcher pour moi, merci du tuyau 😉 Donc je compatie vraiment à ta phobie des rats . PS: Je vous suis depuis quelques temps et jadore votre blog. Continuez comme ça, vous êtes géniaux !
Salut Gégé ! Tout d’abord, merci beaucoup de nous suivre et merci pour tes jolis compliments 🙂 ! Concernant les araignées, je ne sais pas si c’est parce que je n’en ai pas bien peur, mais j’ai l’impression de ne pas en avoir vu tant que ça… En tout cas dans les chambres d’hôtel, rares sont les fois où j’en ai vu, je n’en ai pas le souvenir en tout cas ! Je suis sûre que tu arriveras à surmonter ta peur, l’envie de voyager est souvent bien plus forte 🙂 Bons préparatifs pour votre futur tour du monde !