Un début d’année, c’est toujours un peu la bonne occaz de faire le point sur l’année qui vient de s’écouler et sur les choses qu’on a accomplies et celles qui restent à accomplir.
2023 aura été plutôt riche en émotions pour nous puisque c’est l’année de notre départ vers de nouvelles aventures : notre expatriation au Canada ! 🧳
Je vous dresse notre bilan pro et perso de 2023 et je vous raconte tous les trucs cool et moins cool qui ont rythmé cette année ! ☀️
Bilan 2023 global et perso
C’est parti pour un petit bilan général de cette année riche en émotions !
Premier trimestre 2023
Ah le mois de février 2023, on s’en souviendra !
Notre fils fête ses 4 ans. Nous traversons une période difficile, certains parents verront de quoi je parle. Vous voyez le fameux “fucking four”, c’est quand vous avez le sentiment d’avoir un ado à la maison qui fait des crises de nerfs et de colère à n’en plus finir. Vous voyez, c’est quand les objets volent à travers la pièce et que vous vous faites taper dessus. Vous voyez, c’est quand vous passez chaque soir en larmes à vous demander ce que vous faites mal.
Sauf que bon, il a 4 ans le petit machin, non mais oh ! 😈
Donc après une longue période où on s’est sentis démunis comme jamais, on a décidé de ne pas continuer à se laisser manipuler. Alors on s’est battus de toutes nos forces pour ne RIEN lâcher, pour ne RIEN céder, pour lui faire comprendre que ce n’est pas un comportement acceptable et qu’il faut que cela cesse.
On a testé de nouvelles stratégies, élaboré de nouveaux plans. Comme une équipe. Prête au combat.
C’était rude, mais la team Parents a gagné.
Tout le monde s’est apaisé. On a remis un peu d’ordre dans tout ce bordel. On a lutté pour rester bienveillants (lol), aimants (oui, bon, parce qu’on l’aime quand même un peu) et solides dans nos décisions. 💪
La technique de l’enfermement à la cave sans nourriture à plutôt porté ses fruits, je la recommande. Et je vous avoue que moi-même je trouve cette vanne moyennement drôle, mais la dérision nous a beaucoup aidé à voir le bout du tunnel, alors je poursuis le processus de temps en temps.
Dans un tout autre registre, notre chat, quant à lui, fête ses 15 ans. Il est perclus d’arthrose et ses reins le lâchent petit à petit. Un classique. Nous sommes confrontés à prendre la décision jusqu’ici la plus difficile de notre vie afin d’abréger ses souffrances. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet qui, même encore 1 an après, me rend très malheureuse. Nous avons mis plusieurs mois à nous en remettre et cet épisode nous aura conduit à prendre une décision radicale : nous n’aurons plus jamais d’animaux de compagnie.
C’est après cette période que je reprends sérieusement la plume pour vous raconter mon mindset face à notre besoin d’expatriation. On partait de loin quand même ! Je me suis bien amusée à écrire cet article qui retrace vraiment bien le processus de lobbying que j’ai subi (en toute conscience). 😅
Quoi qu’il en soit, le projet avance, puisque nous avons mis à plat toutes les options qui s’offraient à nous. Début 2023, la période est très compliquée pour s’expatrier professionnellement en Amérique du Nord. Mauvais timing. Je vous explique ici les tenants et les aboutissants de ce projet d’expatriation et pourquoi nous nous sommes finalement orientés vers le Canada.
Été 2023
L’été commence, nous n’avons toujours aucune nouvelle de notre demande de résidence permanente pour notre expatriation au Canada. C’est long et à la fois, on ne va pas se plaindre parce que c’est tout de même plus rapide que beaucoup de demandes d’immigration pour d’autres destinations.
Il se trouve que c’est pas de bol, car après investigations, nous nous sommes rendus compte que nous sommes tombés sur un bureau d’immigration où les délais sont particulièrement longs. D’autant que l’été arrivant, on imagine qu’ils vont donner la priorité aux visas étudiants qui doivent arriver pour la rentrée en septembre et que nous passerons ensuite.
On espérait tellement pouvoir déménager pendant l’été et faire démarrer l’école à Eliott en début d’année… Mais soit, “It is what it is !” comme diraient les canadiens. 🤷♀️
Pour ceux que ça pourrait intéresser, j’explique dans cet article toute la procédure pour tenter d’obtenir la résidence permanente au Canada, qui est un peu le statut ultime de l’immigrant. Étant donné que nous avons plus de 35 ans, nous ne pouvons prétendre au PVT (Permis Vacances Travail) ou WHV (Working Holiday Visa) au Canada.
Donc on attend patiemment (non) que notre demande soit validée. À ce stade, on sait déjà que nous avons été sélectionnés et que si notre dossier est impeccable (et il l’est, on y a passé tant de temps 😆), ce n’est plus qu’une question administrative.
Le fait d’être si impuissant est un peu frustrant, mais c’est le jeu.
Cet été 2023 sera plutôt calme. Car nous savons que nous allons devoir gérer notre expatriation d’ici les 6 prochains mois, on ne peut donc pas se permettre de cramer tout notre cash pour partir en voyage.
On part donc seulement “un peu” en vacances 😄. On s’offre quelques jours avec nos familles pour profiter avant le départ puisqu’on espère vraiment pouvoir partir avant la fin de l’année. Et puis, nous avions la chance de vivre dans une région où on se sent tous les jours un peu en vacances. Nos parents vivent dans une vallée des Pyrénées béarnaises et au bord des plages de la côte basque et landaise. Plutôt cool. 😉
On s’est dit qu’il fallait qu’on prenne notre dose d’amusement avant de partir, alors nous sommes allés faire un petit séjour au Puy du Fou avec Eliott (c’était extra !).
Puis, avec les copains, nous sommes allés 2 jours en Allemagne à Europa Park, et c’était démentiel !
Automne 2023
On ne l’attendait plus ! La bonne nouvelle de notre expatriation définitive a été acceptée fin septembre. Cela signifie que dès que nous le souhaitons, nous pouvons partir. Notre résidence permanente sera validée par les services d’immigration dès que nous mettrons le pied sur le sol canadien.
Nous nous étions dit que dès que nous aurions obtenu cette autorisation, nous pourrions, en 2 mois maximum, être partis et avoir tout géré en France.
Eliott a fait sa rentrée à l’école en France, bien entendu. La maîtresse a accueilli la nouvelle de notre expatriation avec beaucoup d’enthousiasme en nous soutenant dans notre projet. Nous avons d’ailleurs appris qu’elle aussi a vécu l’expatriation avec ses enfants. Elle comprenait bien notre situation et nous a dit qu’Eliott pourra sans problème rester inscrit à l’école jusqu’au dernier moment.
Nous programmons donc notre départ pour 2 mois plus tard, le 21 novembre 2023. C’en est suivi un grand branle-bas de combat et une organisation militaire. Les billets d’avion sont réservés, il faut que dans 2 mois, tout soit réglé. ✈️ C’est aussi à ce moment-là que nous avons déposé le préavis de la location de notre maison.
D’ailleurs, j’ai prévu un article là-dessus pour expliquer toutes les choses à gérer avant le départ, à quoi penser, comment s’organiser, etc. Ça ne s’improvise pas vraiment et un projet d’expatriation soulève toujours un milliard de questions.
Nous avons dû faire face à de nombreuses décisions à prendre et de nombreuses réflexions à mener sur la gestion du déménagement. Quoi emmener exactement ? Envoyer un container ? Combien ça coûte ? Quels sont les délais ? Garder nos meubles ? Vendre tout ? Combien de valises prendre avec nous ? De quoi avons-nous besoin sans délai ? Qu’est-ce qui est le plus rentable ?
Avec un enfant, il y a aussi de nouveaux paramètres à gérer avant le départ (école, garderie, santé si nécessaire, etc.).
Cet automne 2023, nous sommes sous l’eau. Tout avait été bien anticipé et bien réfléchi et je dois avouer que nous n’avons pas fait trop d’erreurs d’organisation. Enfin, si on en a fait. Surtout moi d’ailleurs. 😱
J’ai carrément failli faire foirer tout notre départ en expat’ 4 jours avant de partir. Lisez ça, si vous voulez vivre l’horreur que j’ai vécu (et vous moquer de moi un peu).
Début de l’hiver, fin 2023
La fin de l’année 2023 est passée à une vitesse folle puisque nous sommes arrivés à Toronto le 21 novembre et tout s’est enchainé très rapidement. D’ailleurs, vous pourrez lire le bilan de nos 2 premiers mois d’expatriation à Toronto pour vous rendre compte qu’on n’a pas chômé ! 😅
En gros, en moins de 2 mois, Eliott a démarré l’école et ça se passe très bien, Bastien a trouvé un super job, nous avons trouvé un appart’ incroyable, nous avons récupéré nos affaires envoyées par avion cargo…
Et contre toute attente et contrairement aussi à ce que toutes les mauvaises langues nous disaient, le timing pour arriver à Toronto était parfait. Arriver à la fin de l’automne et au tout début de l’hiver permet de s’acclimater et de prendre ses marques face au froid et à la neige (qui n’est rien à Toronto comparé au Québec, par exemple). ❄️
Et puis quand tu as réussi à t’acclimater à ce qui est censé être “la pire période”, le meilleur reste à venir.
Cela nous a permis aussi d’arriver à une période hyper creuse touristiquement parlant et donc de pouvoir accéder, dès notre arrivée, à des logements Airbnb géniaux aux tarifs les plus bas de l’année (ç’aurait été financièrement impossible en août, par exemple).
Bilan pro 2023 Bastien
Comme nous vous l’avions expliqué, si Bastien veut prétendre à être embauché par une big tech nord-américaine, il faut qu’il s’y prépare. Il a donc consacré une grosse partie de cette année à se préparer aux entretiens d’embauche, à prendre des cours d’anglais et à se former pour performer lors de futurs entretiens.
La bonne nouvelle, c’est que plus l’année avance et plus les embauches dans la tech reprennent. C’est pas encore fou fou, mais ça redémarre doucement. Il se fait toujours chasser sur LinkedIn, par contre, pour aller plus loin dans le processus de recrutement, les boîtes veulent toutes qu’il soit déjà sur place et que sa résidence permanente (et donc son autorisation de travailler sur le territoire) soit effective. C’est encourageant, mais on comprend vite que ça sera compliqué de trouver un job avant de partir.
Ce qui nous fait donc partir sans job, sans garantie d’en décrocher un, c’est un peu risqué, nous sommes d’accord. Mais, après tout, on a toujours fonctionné comme ça, et… ça a toujours bien marché. Et puis, si ça ne fonctionne pas, on trouve toujours des solutions. Car oui, il y a toujours des solutions. Devoir rentrer en est une et nous sommes prêts à assumer ce risque, ça vaut le coup.
On lit partout que la moyenne serait de 3 mois avant de décrocher un job dans la tech, en ce moment, à Toronto. Ok, on a de quoi voir venir pour cette durée, on va miser là-dessus.
Une fois arrivés à Toronto, Bastien relance son réseau. Il passe plusieurs entretiens. Rien de concluant pour l’instant. Plus il fait d’entretiens, plus il arrive à aller loin dans le processus de recrutement. Ce qui est plutôt encourageant. Et ce qui est très important, je pense, c’est justement de ne pas se décourager. Et continuer à en faire et à en faire encore.
J’vous cache pas, il s’est pris un petit coup de stress en cette fin d’année.
Je dois reconnaître que ce projet d’expat émane de lui, à la base. Il a réussi à nous emmener jusque là, et toute la famille est maintenant à fond dans le projet. On va être très clairs aussi sur une chose : sans son salaire, on peut faire nos valises.
La ville de Toronto et les loyers sont si chers que ce ne sont pas mes revenus qui pourront faire vivre la famille (d’autant que j’ai mis pas mal de choses entre parenthèses pour me dégager du temps pour gérer ce projet).
Mais moi, je lui fais une confiance aveugle. Je sais qu’il va décrocher un job. Je suis hyper sereine avec ça. Ceci dit, je comprends tout à fait qu’il ressente une certaine forme de pression sur ses épaules. Et je dois reconnaître que je suis bien contente que cette responsabilité ne soit pas sur les miennes.
Ça ne durera pas longtemps, car après avoir essuyé quelques échecs inévitables, il décroche un job génial avec un salaire au-delà de nos espérances, 3 jours avant Noël. Il commencera le 15 janvier, ce qui nous laisse en plus le temps de profiter sereinement, tous les 3, des fêtes de fin d’année !
Je lui avais dit, il voulait pas me croire. 😉
Bilan pro 2023 Marjo
De mon côté, c’est un peu différent. Comme je suis freelance, je peux gérer relativement facilement ma charge de travail. Cette année, j’ai donc décidé de lever un peu le pied après 2 grosses années où j’ai pas mal bossé en tant que rédactrice en chef et content strategist notamment.
J’ai donc quitté mes plus gros clients pour ne garder que les agences de stratégie digitales avec lesquelles je bosse régulièrement pour des missions de rédaction web SEO et qui me demandent beaucoup moins d’investissement personnel.
En parallèle, j’ai préparé l’examen du Certificat Voltaire pour obtenir une certification en orthographe afin d’élargir un peu mon panel de prestations et proposer de la relecture-correction.
Je suis très fière car j’ai réussi à obtenir le niveau Expert en orthographe avec un score de 983/1000, ce qui me positionne au-dessus de 98 % des personnes qui passent cette certification. 💯
J’ai d’ailleurs décroché mes premières missions en tant que correctrice pour un livre jeunesse en auto-édition et l’entièreté des pages d’un site web.
Sur Chronomundi, j’ai lancé une rubrique un peu spéciale. Il s’agit d’un webzine, Le Chrono’Mag, destiné à aborder des sujets plus vastes concernant le monde du tourisme et du voyage. Je propose à des rédacteurs et rédactrices en herbe de pouvoir écrire des articles sur des thématiques diverses (cuisine du monde, tourisme durable, nature, culture & patrimoine, nomadisme digital, etc.). Les sujets sont très intéressants et souvent proposés sous forme de reportage.
Enfin, parce que j’adore le blogging et que j’aime partager mes passions, j’ai lancé un nouveau blog consacré aux livres-jeux et aux expériences ludiques immersives. Je l’aime beaucoup et je m’y amuse, c’est mon petit bonbon.
Voilà pour ce bilan de l’année 2023 ! Vous savez tout, ou presque. L’année 2024 sera vraiment différente et j’ai hâte de pouvoir faire une rétrospective et constater des changements dans nos vies ! 🍀
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