Une aventure folle. Une expérience inoubliable. La jungle en Bolivie. 3 jours. 6 candidats qui doivent survivre. Le défi est lancé : Survivor ! Le principe se résume en une question : comment survivrez-vous dans cet endroit hostile sans eau, sans toit, sans nourriture ?
Parce que oui, la forêt amazonienne, hostile, humide et dense, va accueillir en son sein, 6 aventuriers prêts à tout pour relever les défis de ce stage de survie en jungle.
Voici l’histoire d’un groupe d’amis un peu dingos qui ont décidé de vivre une aventure bolivienne pas très ordinaire…
Une rédactrice spéciale pour cet article
Un article un peu spécial pour une aventure complètement folle ! Nous donnons ici la parole à notre amie Mathilde qui nous a accompagné dans ce délire. C’est la première fois que la plume de quelqu’un d’autre fait son apparition sur notre blog, mais nous validons à 100 % son récit. À peu de choses près, nous aurions écrit le même !
Mathilde a 26 ans à l’heure de l’écriture de cet article et voyage seule. Elle est partie faire le tour du monde il y a quelques mois. Son objectif final est d’arriver jusqu’à Hong-Kong puis de rester y vivre. Nous l’avons rencontrée à La Paz, en Bolivie, alors que nous commencions à programmer un séjour pas comme les autres.
On ne vous en dit pas plus. Place à son récit…
We will survive dans la jungle en Bolivie !
Amazonie. On pense souvent aux hectares de forêt vierge à perte de vue, au Brésil, au poumon vert de la terre. L’Amazonie c’est la jungle. Les insectes, les animaux exotiques, l’humidité et les maladies tropicales. L’Amazonie ça effraie ou alors ça respire l’aventure.
C’est cette dernière idée que j’avais en tête et qui m’a attiré en venant en Amérique du Sud. J’étais curieuse de découvrir les arbres immenses de cette forêt dense, de jouer à Tarzan et d’enfiler ma culotte rouge pour faire un high five à Mowgli.
À ce moment-là, je voyageais avec ma pote Marie et Anaïs & Maxime rencontrés un peu plus tôt à la frontière avec le Pérou. Marie est plus tentée par la pampa que par la selva, car elle est déjà allée en Amazonie en Équateur. Je suis plus jungle. Dilemme. Pas grave, nous sommes alors prêtes à nous séparer pour quelques jours.
Le hasard fait que nous rencontrons Marjo & Bastien, avec qui avaient voyagé Anaïs et Max au Vietnam et au Pérou. Ils séjournaient dans le même hôtel que nous à La Paz !
Survivor ! Le mot est lâché par Bastien et a tout de suite retenu mon attention. Voici l’idée : survivre pendant 3 jours dans la jungle en Bolivie en emportant avec nous que le très strict nécessaire (pas d’eau, pas de nourriture, pas de tente, pas grand chose).
Quitte à y aller, autant y aller à fond. Je ne sais pas quand j’y retournerai (si j’y retourne un jour) et sortir des sentiers battus me plait, surtout si ça me permet d’éviter d’être avec une horde de touristes. Qui plus est, l’idée est carrément originale. Pas une, pas deux, je leur dis que je suis intéressée. Marjo et Bastien ne savent pas encore le nombre de personnes requis pour une telle aventure. Ils ont seulement entendu parler de la formule via un autre blog.
Ils sont toujours sur les bons coups ces deux-là !
1 jungle. 6 aventuriers. Équipement minimum.
Marie ne s’interroge pas longtemps non plus et montre également son intérêt pour participer à cette expérience de survie dans la forêt amazonienne. Il ne reste plus qu’à glaner quelques informations complémentaires, par ce que pour l’instant, on ne sait même pas si c’est vraiment possible. A priori, il s’agit plutôt d’une excursion sur-mesure. En effet, on ne doit pas être très nombreux à vouloir faire ce genre d’excursion dans la jungle bolivienne. Donc, comme nous ne tarderons pas à nous en apercevoir, cette formule “stage de survie en forêt amazonienne” est absente des tours proposés par les agences.
Comment concrétiser ce projet ?
Il nous faut trouver comment et avec qui concrétiser ce projet, et accessoirement connaître le coût d’une telle expédition. Heureusement, Internet est notre ami. Nous trouvons deux noms avec deux numéros de téléphones. L’un n’existe plus, l’autre ne répond pas. Pour des questions de transport et de temps, nous ne pouvons pas attendre d’être à Rurrenabaque, ville de départ pour l’Amazonie, pour chercher une possibilité de réaliser cette folie. Nous devons réussir à tout organiser depuis La Paz. C’est au détour d’une énième agence et après de nombreux refus, que nous tombons finalement sur quelqu’un qui peut organiser un Survivor dans la jungle amazonienne.
Ce sera l’agence Inca Land tours à La Paz pour 715 Bolivianos par personne.
Alléluia ! Entre temps, Anaïs qui était plutôt réticente à l’idée de ce projet, se laisse finalement convaincre de rejoindre l’aventure. Nous voilà donc six aventuriers : Marjo, Bastien, Anaïs, Maxime, Marie et moi (Mathilde), prêts à affronter la loi de la jungle : Que la force soit avec nous !
Le programme des réjouissances se déroulera sur 3 jours/2 nuits et commencera dès notre sortie de l’aéroport. Il n’est pas question d’emporter avec nous plus que le strict nécessaire.
Excursion de 3 jours dans le parc Madidi
Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de réaliser cette expédition en mode survie comme nous l’avons fait. Vous pouvez vivre une super expérience avec une excursion de 3 jours plus “confort” (et pas beaucoup plus chère d’ailleurs…). Pour plus de détails ⬇️
Le contenu de nos sacs à dos
- Gourde vide,
- lampe frontale,
- crème solaire,
- lunettes de soleil,
- casquette,
- maillot de bain,
- bombe anti-moustique 5/5 tropical,
- appareil photo,
- moustiquaire,
- Optionnel : drap de soie, filtre à eau, savon solide biodégradable ou lingettes.
Nous serons accompagnés de deux guides dont la légende affirme qu’ils sont nés dans la jungle, ont été nourris au lait maternel de panthère et ont été considérés comme adultes lorsque les boas sont devenus aussi insignifiants que de vulgaires lianes.
L’avion nous dépose avec plus de 4 h de retard. La motivation et l’impatience nous gagnant, on aurait même été à deux doigts de demander à être largués en parachute directement dans la jungle. 😅
Les choses sérieuses commencent et ça va être fou.
Jungle Bolivie – Jour 1 : Pêche infructueuse. Camp de base sur la plage. Rituel Pachamama et bénédictions.
L’entrée dans la jungle s’effectue après trois heures de pirogue. Nous sillonnons le fleuve dont la profondeur dépasse à peine quelques centimètres par endroit. Pendant ce temps, nous apprécions les paysages verdoyants qui nous entourent et commençons à faire connaissance avec nos 2 guides experts de la selva, Erlan et Eddy. Nous en profitons également pour nous habituer à la chaleur et la moiteur ambiante.
En effet, entre La Paz et la région amazonienne de la Bolivie, nous avons gagné pas moins de 15°C et redescendu près de 4 000 m d’altitude !
Conditions rudimentaires pour la nuit
Le début de notre périple ayant été retardé, nous devrons nous contenter des bords du fleuve aux portes de la jungle comme premier camp de base. La nuit va tomber rapidement. À peine arrivés, nous n’avons pas de temps à perdre et devons nous activer : il y a à faire ! La première mission consiste à nous approvisionner en nourriture. Pour cela, nous nous armons d’un bout de bois autour duquel nous attachons un fil de nylon et un crochet.
Après plusieurs heures, nous n’attraperons strictement aucun poisson. Pourtant, l’endroit où nous étions positionnés est sensé attirer des poissons pouvant mesurer 30 à 40 cm. Cela aurait été un festin.
Vient le moment de construire notre campement. Pour cela, on abat plusieurs longs bambous. L’idée est de créer une armature pour pouvoir y accrocher les moustiquaires individuelles. Les bambous sont maintenus ensemble grâce à une écorce souple mais résistante servant de ficelle. Une bâche en plastique posée au sol nous isolera du sable. En deux temps, trois mouvements, notre bivouac est monté et prêt à nous accueillir pour la nuit.
La nuit est complètement tombée sur la jungle de Bolivie, les moustiques commencent leur repas et notre sentence est irrévocable : nous ne mangerons pas ce soir.
Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Quelque soit la manière, il est difficile de réunir de la nourriture en abondance dans la jungle, ou alors au prix de longs efforts et de beaucoup de temps. Alors avec six participants (c’est beaucoup pour ce genre d’excursion), les guides ont préféré emporter quelques provisions au cas où. Nous avons tout de même grignoté un repas très rudimentaire… une banane plantain grillée au feu de bois.
Les yeux jaunes des crocodiles
Le premier grand événement marquant survient alors que notre guide Erlan nous demande subitement de nous taire. Il pointe quelque chose au loin. On ne comprend pas tout de suite. Il fait déjà noir et on ne voit rien non plus. Puis, si ! Deux petites billes lumineuses apparaissent à une trentaine de mètres de nous. Ce sont les yeux jaunes d’un alligator qui nous observe depuis le cours d’eau !
La journée n’est pas terminée. Avant d’aller nous coucher, il nous faut honorer la Pachamama. La Pachamama, c’est la terre mère. C’est celle qui nous nourrit et nous protège. La culture inca est encore très présente en Bolivie et pas question pour Erlan et Eddy de s’aventurer dans la jungle avec nous sans avoir reçu la bénédiction et la protection de la Pachamama. S’il y a bien un moment où il faut être sérieux et respectueux, c’est maintenant et pendant toute la cérémonie à venir. Le rituel est long. Pendant plus de 2 heures, Erlan et Eddy s’adressent à notre protectrice et nous expliquent des tas de choses. Un feu d’enfer illumine notre cercle d’offrandes : feuilles de coca, cigarettes et mélange d’alcool à 96° et eau du fleuve, que nous consommons à tour de rôle, puis enterrons dans le sable.
C’était mystique.
Jungle Bolivie – Jour 2 : Tchac le palmier. Construction de la cabane. Pêche à la machette.
Certains ont rêvé au son des jaguars. D’autres ont même pris le temps d’effectuer une étude zoologique : « Il est venu vers 2 h du mat’. Je l’ai entendu ! Puis à 3 h, il s’est déplacé derrière ce buisson. À mon avis, il devait faire un petit barbecue ». Merci Bastien. Pour ma part, j’ai tout simplement dormi. 😅 (Marjo certifie l’avoir entendu aussi… je soupçonne un complot du couple !).
D’autres ont passé une nuit horrible. Marie a été malade toute la nuit. L’aventure démarre mal pour elle, la pauvre.
1ère partie de journée
Nous mangeons une orange en guise de petit déjeuner. Maxime va se laver vite fait dans le fleuve. Bastien vérifie si un ou deux poissons sont venus mordre nos lignes restées là pendant la nuit (la réponse est non). Le reste de la troupe commence à ranger le camp. Au passage, j’essaie tant bien que mal de rafistoler mes chaussures dont les semelles ont décidé de se barrer. Marjo vient m’aider. Nous prenons quelques écorces souples (les mêmes que celles utilisées pour attacher les bambous). Et hop, hop, on saucissonne le tout. Nous sommes des Mac Gyver en puissance !
Avant de mettre les deux pieds dans les profondeurs de la jungle, nous faisons une pause pour prendre un « verre », ou plutôt un « ver ». Ils se cachent dans de petites noix de coco et en prennent le goût. Du coup, on pourrait presque qualifier ça de bon. Par contre, ça ne remplit pas le ventre mais pour l’apéro ça fera largement l’affaire. Et puis, il ne faut pas sous-estimer cet apport protéique bienvenu !
Les guides nous confient deux machettes. La machette c’est un peu le couteau-suisse de l’Amazonie : on peut tout faire avec. Puis, le moment tant attendu est enfin arrivé. Nous entendons des bruits étranges, la lumière se fait moins dense, nous voyons la vie en vert : il n’y a pas de doute, nous sommes pour de bon au cœur de la jungle sous une immense canopée.
2e partie de journée
L’heure de la deuxième épreuve a sonné. Un palmier. Une machette. Et tchac tchac tchac le palmier. On ne coupe pas un palmier comme ça au hasard, le but ici, c’est de se nourrir. Dans le rôle des bûcherons, nous avons Bastien et Maxime. Je m’y suis aussi essayée. Mine de rien, ce n’est pas si évident que ça. Il faut viser, mettre un peu de force et recommencer.
Au bout de 3-4 coups, on a déjà le bras lourd. Une fois l’arbre à terre, c’est la partie supérieure qui est tendre, car c’est celle qui vient juste de pousser. On coupe cette partie qui mesure un bon mètre. On l’épluche et on mange le cœur, le cœur de palmier. Directement du producteur au consommateur. Cela n’a rien à voir avec nos bocaux ou conserves que l’on a en France dans nos supermarchés. Cela a même un goût très différent. Délicieux. Nourrissant. Ça nous cale un peu.
Nous continuons avec Maxime en tête qui nous ouvre le chemin tel un aventurier contre tout guerrier. Nous découvrons alors une petite cabane construite à 4 mètres en hauteur. C’est ici que nous passerons notre prochaine nuit. Cependant, la cabane ne peut accueillir que 4 personnes. Nous sommes 8. Des opérations d’agrandissement sont donc à entreprendre. Pour cela, l’équipe 1 (les mecs) abat les arbres et l’équipe 2 (les filles) les ramène à la cabane. On ajoute un tapis de feuilles en guise de matelas et le tour est joué. Entre temps, la baraque a failli s’écrouler mais le tout a été stabilisé à grand renfort de branches coudées.
Pêche à la machette dans la jungle en Bolivie mode d’emploi
Maintenant qu’on sait où on va dormir, nous pouvons nous occuper de notre dîner de ce soir : la pêche round 2 ! Sauf que cette fois-ci, la méthode est inhabituelle. Nous allons pêcher à la machette, dans un ruisseau et avec lampe frontale puisqu’il fait déjà nuit noire. Sceptiques ? Moi aussi. Et pourtant ça a fonctionné. Et plutôt vachement bien. Nous nous séparons en 2 groupes et allons nous perdre dans cette jungle que la lune peine à éclairer tant la canopée est dense.
- Repérer un poisson de taille mangeable.
- S’approcher lentement, sans un bruit et le plus près possible machette à la main.
- Être vif et donner un coup sec au niveau de la tête de la bestiole.
Nous avons attrapé des crabes, des crevettes, des poissons et même une anguille. Cette épreuve nous prendra bien 3 h au total. Les 2 équipes ont bien joué. Mais, encore une fois, quand on ramène ça à 8 personnes, cela ne fait pas tant que ça. Nous apprenons à écailler et vider les poissons. On ajoute au feu quelques yucas : ça ressemble à du manioc, ou à des ignames, c’est un légume-racine qui pousse dans les forêts tropicales. Et nous pouvons enfin manger. Il n’est pas loin de 23 h 30.
Quelle journée !
Jungle Bolivie – Jour 3 : Plantes médicinales amazoniennes. Construction d’un radeau pour rentrer.
Encore un jour se lève sur la planète Amazonie. On sort doucement de nos rêves. Nous avons plutôt bien dormi perchés dans notre cabane, bercés par les bruits nocturnes de la jungle. Il est 8 h quand nous quittons la cabane, direction les bords du fleuve.
Les médicaments sont dans la nature
Vous avez soif ? Pas de problème, un coup de machette dans une liane et nous pouvons boire directement l’eau que nous offre la nature.
En chemin, nous profitons d’une leçon sur les arbres médicinaux et leurs propriétés. On découvre l’arbre paracétamol contre le mal de tête, l’arbre vicks vaporub pour déboucher le nez, l’arbre ail pour assaisonner la soupe, et l’arbre hallucinogène si vous avez besoin d’aide pour planer. On aperçoit également des traces de jaguar dans la boue. Bastien et Marjo n’avaient pas menti. Brrr.
Après avoir mangé un maigre festin, nous nous rendons sur les bords du fleuve pour notre mission la plus difficile, mais aussi la plus amusante de ces quelques jours : la construction du radeau avec lequel nous allons rentrer ! Le défi est de taille puisque nous partons de rien.
Il était un petit navire
Nous avons à notre disposition des machettes et de nombreux arbres morts qui se situent à une centaine de mètres du fleuve. On prend les mêmes et on recommence. Les garçons vont couper les troncs et les filles les ramènent. Sauf que cette fois-ci, vu le poids des rondins, la fatigue et le manque de nourriture, nous allons être très vite au bout de nos forces physiques (et mentales, les nerfs de certain·es sont mis à rudes épreuves).
Alors, tout le monde y met du sien. Mais on sent le poids de ces lourds troncs d’arbres morts sur nos épaules. Les allers-retours que nous ferons seront épuisants et paraîtront sans fin. Il faut ajouter qu’il est à peu près 14 h et que le soleil tape fort.
Pour ne rien simplifier, le sol est jonché de gros galets, manquant de nous faire trébucher à chaque pas. Ce n’était pas une mince affaire, mais ,nous y sommes arrivés ! Il ne reste plus qu’à assembler et attacher les troncs ensemble. Ce sera fait au moyen du même type d’écorce souple que nous avons utilisé lors de notre première nuit.
Le radeau est prêt. Eddy a même taillé une pagaie. On a également de grandes tiges de bambou pour nous aider à diriger l’embarcation. Maintenant il faut juste monter à bord de notre petit navire qui n’a encore jamais navigué. Est-ce que ça va marcher ? Qui de nous fera couler le radeau en montant ? Notre embarcation de fortune s’est affaissée d’une bonne dizaine de centimètres une fois que tout son équipage fut au complet. Mais il tient bon !
Nous sommes maintenant des matelots et nous naviguons sur les flots du río !
Au début, c’est comme une promenade. Puis, premier challenge : le passage sans fond. On se fait léger, on pousse avec les bambous et ça passe. Nous continuons notre chemin sous les yeux à la fois incrédules et amusés des quelques pirogues que nous croisons. Deuxième challenge : un courant rapide se profile à l’horizon. Cette fois-ci, on s’accroche et on s’active pour se diriger avec les bambous et ne pas atterrir contre les berges. Le franchissement de ces rapides est ce qu’il y a de plus excitant dans cette descente en radeau. Quand le courant est plus lent, on en profite pour se baigner tout en accompagnant le radeau qui continue son chemin. Après 1 h de navigation, nous devons abandonner notre cher navire pour rejoindre Rurrenabaque en pirogue.
Nous avons survécu à cette Amazing Amazonie !
Épilogue de notre expérience de survie dans la jungle amazonienne
J’ai toujours ces fameuses chaussures, les semelles en moins.
À la suite de la baignade dans le río, j’ai compté pas moins de 43 piqûres de mouches des sables. Marjo gardera à vie les stigmates de ses piqûres, elle aussi a les jambes ravagées.
Et pour info : nous gardions tout le temps nos pantalons, nos chaussettes, nos manches longues, etc.
L’état de Marie s’est amélioré à notre retour, mais Marjo a pris le relai.
Anaïs, Marjo, Maxime, Bastien ont continué l’aventure dans la Pampa pendant 3 jours. Vous pouvez lire la suite de leurs aventures dans la jungle bolivienne et vous régaler d’un nouveau décor de jungle très différent.
L’avis de Marjo & Bastien sur la survie en jungle en Bolivie : Et si c’était à refaire ?
Signerions-nous pour la saison 2 de Bolivia Jungle ? Clairement oui ! Oui et re oui !
Toutefois, en discutant de cette expérience, nous avons conclu que cette aventure serait un peu plus authentique si nous partions plus longtemps et moins nombreux. L’idéal serait sûrement de partir de 5 à 7 jours à seulement 2 ou 3 personnes. Une petite semaine d’aventure permettrait de vivre pleinement la survie en jungle et de vraiment pousser ses limites physiques, ressentir la faim, la fatigue, etc. Bien sûr qu’on ne cherche pas à se faire souffrir gratuitement, mais nous aimons les aventures qui imposent de nous surpasser.
Ce que nous avons vécu est un super échantillon. Mais soyons honnête, Bastien et moi l’avons vécu comme un super moment de partage entre amis plutôt que comme une aventure difficile (bien que les conditions étaient rudimentaires, on ne va pas se mentir). Et bien sûr, je parle en mon nom, chaque membre du groupe aura son propre ressenti là-dessus.
En bref, c’était un truc de dingue et probablement l’un des trucs les plus dingues de notre tour du monde (exception faite peut-être des 7 jours de trek en autonomie reliant les ruines du Choquequirao au Machu Picchu). Jamais nous ne pourrons oublier ce que nous avons vécu dans cette jungle en Bolivie.
Et ce qui se passe dans la jungle, reste dans la jungle. 😉
💡 Pour bien préparer votre voyage en Bolivie, je vous invite à lire mon article bilan et budget de notre voyage de 21 jours en Bolivie (infos itinéraire, prix, nourriture, transports, hébergement, etc.).
Pour arriver à Rurrenabaque
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Waouh alors là vous me faîtes franchement rêver, j’adore! Si je puis me permettre je trouve que Bastien a vachement changé physiquement depuis le début de votre voyage, il fait très baroudeur sexy! (en fait je peux me permettre vu que je suis avec une nana, c’est dire si je suis objective!) Bonne route!
Salut Alex ! 😀 tu m’as fait trop rire !! Je n’en aurais pas pris ombrage :p je vous suis aussi sur votre blog et je sais bien que tu es avec une nana ! Et quand bien même, c’est vrai qu’il fait très baroudeur sexy 😉 Bon, il a décidé de se couper les cheveux… ça devient plus possible là 😀 !! Bonne route à vous 2 et demi 😉
Trop bien l’article !!! Bon retour à vous deux et courage pour la reprise du travail 🙂
Bonjour Marion, Merci !!
Quelle aventure de OUUUUUFFFFS avec vous les amis!! Gravé pour toujours dans nos mémoires et si c’était à refaire : bien évidemment, c’était excellent! PS : belle plume Mathilde, au top d’avoir ta vision de ce petit bout de chemin avec nous. Bonne route, nous on rentre bientôt. Profite bien et que de nouvelles aventures s’offrent à toi 😉 bises
Hello les loulous 🙂 !! C’est vrai que c’était complètement dingue cette expérience ! C’est une des choses les plus marquantes de tout notre voyage !