Voilà un sacré défi que nous nous lançons ! Nous repartons en trek en autonomie pour parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à travers des paysages péruviens à couper le souffle. L’objectif de ce trek est de suivre le chemin inca pour rejoindre le Machu Picchu en passant par les ruines incas de Choquequirao. Il s’agit de l’un des treks les plus longs et difficiles du Pérou à cause des énormes dénivelés positifs et négatifs à avaler chaque jour. Mais nous nous y sommes bien préparés et mourrons d’envie de nous lancer dans cette nouvelle aventure de trekking.
Le trek Choquequirao seul se réalise en 4 jours (2 jours de marche aller-retour), mais nous allons faire durer le plaisir en ne revenant pas sur nos pas, mais bien en continuant de traverser les montagnes péruviennes à pied pour rejoindre le Machu Picchu.
Découvrez le récit et toutes les infos pratiques de ce trek Choquequirao – Machu Picchu qui malheureusement n’a pas commencé sous les meilleures auspices…
Visiter le Choquequirao ? Le Machu Picchu ? Ou les 2 ?
Si vous avez suivi nos dernières aventures au Pérou, vous savez alors que nous avons effectué notre premier trek en autonomie avec nos amis Anaïs & Maxime dans la cordillère Blanche du côté de Huaraz. Nous avions choisi de randonner en autonomie pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles était de nous préparer et nous entraîner pour un trek plus long et plus difficile.
Eh bien nous y sommes. Nous nous lançons un sacré challenge : réaliser le trek sur le chemin inca qui relie les ruines de Choquequirao au célèbre Machu Picchu.
Avant de prendre la décision de faire ce trek, nous avons beaucoup réfléchi sur les différentes options qui s’offraient à nous concernant les visites des ces sites incas célèbres.
La première chose à déterminer c’est : souhaitez-vous visiter les deux sites, Choquequirao + Machu Picchu ? ou bien vous contenter d’un seul des deux ?
La majorité des personnes qui décident de ne visiter qu’un seul site choisissent l’incontournable Machu Picchu et on les comprend. Le site est majestueux et très facile d’accès. Il ne requiert aucune condition physique particulière, il est accessible en transports et fait partie intégrante de tous les circuits organisés du Pérou.
Cependant, nous avons croisé quelques voyageurs ayant fait une croix sur la visite du Machu Picchu pour visiter seulement le Choquequirao. Et… on les comprend aussi ! Si vous êtes allergique au tourisme de masse et aux cars remplis de hordes de touristes munis de leur appareils photo et prêts à tout pour obtenir des clichés du Machu Picchu sous toutes ses coutures, alors réfléchissez.
Bien sûr, une composante indispensable pour découvrir les ruines de Choquequirao, c’est votre aptitude à faire de la randonnée en haute montagne sur plusieurs jours. Car on ne va pas se mentir, une bonne condition physique est requise, une préparation est nécessaire (comme faire des randonnées à la journée pour s’acclimater à l’altitude), il faut avoir évidemment une certain appétence pour le trekking et savoir gérer les conditions parfois rudes du bivouac sur plusieurs jours.
Surestimer ses capacités et ne pas avoir bien conscience de ce qu’est le mal des montagnes, revient à se mettre en danger.
Quoi qu’il en soit, si vous réunissez toutes les conditions pour vous lancer dans ce trek fabuleux, alors foncez ! C’est peut-être maintenant ou jamais. En effet, la rumeur d’un projet visant à construire un téléphérique d’accès au Choquequirao a été lancée. Exit la découverte de cette merveille sans aucun touristes.
Edit 2022 : Aucun téléphérique vers le Choquequirao n’a pour le moment été construit. J’ai bon espoir que ce ne soit qu’une rumeur et que ce projet ne voie jamais le jour.
Ruines incas Choquequirao : Un peu d’histoire
Le Choquequirao (Berceau d’or en Quechua), à 3 085 m d’altitude, est une des rares cités incas à ne pas avoir été découverte par les conquistadores espagnols. Ce site servait de refuge aux incas pourchassés par les espagnols au 16e siècle. Puis tout comme le Machu Picchu, le site fut abandonné et les incas détruisirent les chemins qui y menaient pour que les espagnols ne le trouvent jamais.
Le site tomba alors complètement dans l’oubli pendant plusieurs siècles. Il fut découvert au 19e siècle, mais peu exploité et laissé à l’abandon.
Début du 20e siècle, le site fut redécouvert alors qu’il était enfoui sous une épaisse végétation (que l’on voit encore aux endroits non déblayés). Mais ce n’est que dans les années 70 que les premières excavations eurent lieu. Aujourd’hui, les scientifiques estiment que seulement 40 % du site serait découvert. La zone des fouilles s’intitule Area de Conservacion Regional Choquequirao.
Seulement une petite partie est donc visible aujourd’hui, le reste des ruines se cache encore sous la végétation. Selon les rumeurs, ce site serait 2 fois plus étendu que le Machu Picchu.
Infos pratiques sur le trek Choquequirao – Machu Picchu
Les promesses de cette randonnée sont nombreuses. Découvrir les très peu connues ruines incas de Choquequirao accessibles après 2 jours de marche, 7 jours de trek au total, un passage de col à 4 600 m d’altitude, un dénivelé positif conséquent, un dénivelé négatif tout aussi important, des paysages spectaculaires à chaque passage de col…
Mais aussi la promesse d’un trek plus difficile que ce à quoi nous sommes habitués. Un gros défi physique à la hauteur des récompenses obtenues par la beauté des sites.
La récompense : parcourir ce lieu chargé d’histoire pratiquement tout seul. Lors de notre passage, nous devions être 10 personnes à tout casser dans les ruines en haute saison touristique. Et vue la superficie du lieu, il est très facile de se trouver absolument seul à de nombreuses reprises.
Pour ce qui est de l’équipement et du contenu de nos sacs à dos pour les treks, vous pouvez vous référer à notre organisation pour le trek Santa Cruz que nous avions fait en autonomie également. Nous y détaillons tout le nécessaire à emporter en mode checklist et la composition de nos repas.
Contrairement au trek Santa Cruz, ici il n’y a pas de ticket à acheter en avance, vous avez officiellement le droit d’arpenter les lieux sans guide.
Trek Choquequirao avec un guide
Si toutefois vous ne vous sentez pas de réaliser ce trek seul et que vous souhaitez faire l’aller-retour sur 4 jours, alors vous pouvez opter pour ce genre d’excursion accompagnée. Transport minibus, tentes, nourriture (personnel de cuisine), toilettes portatives, tout est compris et vous n’avez rien à porter.
Pour la nourriture, il est possible de trouver à manger dans certains petits villages que vous allez traverser. Cela évite de devoir partir avec des tonnes de nourriture avec soi. Nous avons sensiblement emporté la même quantité de nourriture que pour le trek du Santa Cruz alors que ce dernier ne comportait que 4 jours. Nous indiquerons jour par jour où nous avons pu manger et les repas qu’il faut donc prévoir.
Le trek dure 7 à 8 jours incluant la visite du Machu Picchu et du Choquequirao. Mais vous allez voir qu’il est possible de raccourcir le nombre de jours de marche en prenant des colectivos sur la fin si vous n’en pouvez plus de marcher. En effet, les 2 derniers jours sont faisable en colectivo, une piste est désormais construite. Le nombre effectif de jours de marche est donc de 5 ou 6 (tout dépend de votre rythme et de vos choix/capacités sur la fin).
Nos potes Anaïs et Maxime ont fini de nous convaincre, c’est décidé, nous repartons tous les 4 !
Trek Choquequirao – Machu Picchu, nous voilà !
Trek Choquequirao – Machu Picchu Jour 1 : Cuzco – Cachora – Mirador de Capuliyoc – Playa Rosalina – Santa Rosa Baja
- Mirador de Capuliyoc (2 915 m) à Playa Rosalina (1 550 m) : 9,3 km / 3 h 45 / 1 365 m de dénivelé négatif.
- Playa Rosalina (1 550m) à Santa Rosa Baja (2 115m) : 3 km / 1 h 15 / 565 m de dénivelé positif.
- Total journée : 12,3 km / 5 h de marche / 1 930 m de dénivelé cumulé.
- Prévoir le repas du midi. On peut manger au camping le soir.
1ère partie de journée
Nous avons décidé de partir directement depuis Cuzco aux aurores (6 h) pour rejoindre Cachora, le village qui marque le début du trek. Une alternative consiste à dormir à Cachora, afin de pouvoir partir dès le matin de bonne heure.
Pour rejoindre Cachora (2 800 m), nous avons pris un bus depuis le terminal terrestre de Cuzco (15 NS par personne) en direction d’Abancay. Il y a plusieurs départs dans la journée. Nous avons pris le premier bus à 6 h du matin. Si vous voulez partir la veille, nous avons vu qu’il y avait des bus l’après-midi à 13 h 15, 18 h 15 et 20 h 45.
Alors en réalité, le bus ne vous amène pas jusqu’à Cachora. Après presque 4 h de route, il vous dépose à un croisement d’où il vous faut prendre un taxi ou marcher jusqu’au village. Pour notre part, nous avons pris un taxi (50 NS à 4) pour nous emmener au bout de la piste carrossable après le village de Cachora, au mirador de Capuliyoc (2 915 m).
Cela nous évite quelques km de marche pas très utiles (c’est du faux plat montant pendant une dizaine de kilomètres) et comme nous étions partis pour faire quelques bornes sur les prochains jours, autant nous économiser un peu. En 1 h nous y étions.
De Cuzco au Mirador, il faut compter entre 4 h 30 et 5 h de route. Nous sommes donc arrivés aux alentours de 11 h. Le temps de déjeuner et nous avons entamé les premiers 1 500 m de dénivelé négatif vers midi.
Il se trouve que depuis le réveil, je me sens un peu fiévreux. Les 4 h de descente, qui d’ordinaire ne doivent pas être insurmontables, furent une torture pour moi. Plus je descendais et plus je sentais la fièvre monter et je me demandais comment j’allais faire pour effectuer la montée prévue en fin de journée.
2e partie de journée
Nous sommes arrivés, tant mal que bien, au fond de la vallée, où se trouve un premier camping (Playa Rosalina, 1 520 m), aux alentours de 15 h. Nous ne voulons pas dormir ici, nous préférons aller au prochain camping (Santa Rosa Baja, 2 100 m) ce qui nous fait remonter d’environ 600 m de dénivelé, dans le but d’alléger la journée du lendemain.
Après une bonne pause “Doliprane” d’une trentaine de minutes, qui aura eu le mérite de faire un peu descendre ma température, je me remets en route plus léger. Anaïs et Maxime, en bons amis qu’ils sont et vu mon état, ils m’ont délesté d’un peu de poids en prenant notre tente et de la nourriture. Bien sûr, Marjo reste à mes côtés, et nos amis monteront plus vite que nous sur cette portion. Cela me permet de prendre le temps qu’il me faut avec cette foutue fièvre et d’arriver dans la nuit s’il le faut.
Après quelques minutes de montée, je commence à envisager de redescendre au camping, c’est trop dur. La pente n’est pas spécialement raide, mais mon état de fatigue complique énormément la chose. Je n’ai plus d’énergie. Seulement… nous n’avons plus notre tente ! Anaïs et Maxime sont partis avec, nous n’avons plus le choix, il faut grimper ! Nous avons pris le temps (surtout moi), mais nous sommes arrivés.
Les copains ont déjà quasiment monté notre tente (merci !). Nous arrivons 40 minutes après eux, nous n’avons plus qu’à jeter nos sacs à l’intérieur, boire un maté et enfin je peux m’écrouler sur mon duvet en attendant le repas du soir.
La responsable du camping, propose des repas trèèèès copieux, simples (riz, patate, viande, œufs) bons et peu chers (10 NS) et je peux vous dire que ce repas chaud m’a fait énormément de bien ! Je ne me voyais pas du tout manger les traditionnelles polenta ou soupe lyophilisée du trekkeur confirmé. 😅
Attention, si vous décidez de manger ici, ne soyez pas pressés… Il aura fallu une bonne heure pour que la dame comprenne que nous n’étions ni 3, ni 5, mais bien 4 pour manger. 😉
Pour conclure, la fièvre n’aidant pas, vous vous en doutez, je n’ai pas trouvé cette première journée incroyable en termes de paysages. Mais demain, nous dormirons sur les ruines du Choquequirao…
Trek Choquequirao – Machu Picchu Jour 2 : Santa Rosa Baja – Marampata – Choquequirao
- Santa Rosa Baja (2 115 m) à Marampata (2 930 m) : 3,8 km / 2 h 00 / 815 m de dénivelé positif
- Marampata (2 930 m) aux ruines du Choquequirao (2 900 m) : 3,5 km / 1 h 20
- Visites des ruines du bas (2 600 m) : pendant 2 h
- Total journée : 7,3 km / 3 h 20 de marche et 2 h de visite des ruines du bas / 845 m de dénivelé cumulé.
- Prévoir le petit déj et le repas du soir. Le midi pourra être pris à Marampata.
- Entrée Choquequirao 38 soles.
Réveil matinal ! J’ai passé une des meilleures nuit de ma vie en tente. Difficile à croire, mais je me sens vraiment mieux, la fièvre est tombée. Ouf !
Tant mieux car aujourd’hui le jeu en vaut la chandelle. On engouffre notre petit-déjeuner préféré (notre mixture à l’avoine et un bon café) et c’est reparti. Il faut décoller le plus tôt possible car nous souhaitons profiter de l’ombre pour monter.
Il est 7 h 30 lorsque nous commençons la marche de la journée. Je me sens beaucoup mieux qu’hier, nous montons assez rapidement. Après deux heures de marche à l’ombre et environs 800 m de dénivelé, les premiers rayons du soleil se montrent à Marampata. Nous nous arrêtons un long moment pour profiter du paysage, la vue sur la vallée que nous venons de traverser est splendide.
Nous nous arrêtons au premier endroit qui nous inspire pour manger. Dans ce village, la grande majorité des habitants peuvent vous préparer un repas. Comme la veille, riz, patates, œufs et viande et comme la veille, il faudra être patient…
Nous repartons vers 12 h 30 pour rejoindre notre camping pour la nuit qui se trouve sur le site du Choquequirao.
Sur la route se trouve le guichet pour payer l’entrée du site. S’il n’y a personne à l’intérieur ne vous inquiétez pas, il viendra vous demander de payer directement au camping plus tard.
C’est ici que les choses deviennent très intéressantes. Depuis cet endroit, nous disposons d’une vue saisissante sur une bonne partie du site. Pour la première fois, nous apercevons le site du Choquequirao ! Les “ruines du haut” au loin et de longues terrasses en contrebas creusées dans la falaise abrupte.
Il est 13 h 45 lorsque nous arrivons au camping. Le temps d’installer les tentes et nous voilà repartis délestés de nos sacs à dos pour explorer le bas du site. Il faut savoir qu’entre le bas des terrasses et le camping, il y a environ 300 m de dénivelé.
Certes, ce n’est pas la mer à boire mais sachez que si vous arrivez fatigué, il est envisageable de se reposer l’après-midi puis de consacrer la journée du lendemain à l’exploration complète du site (ruines du bas à 2 600 m et ruines du haut à 3 300 m).
Nous avons donc consacré 2 h à la visite de cette partie. Se perdre dans les terrasses absolument seul est un vrai régal qu’on vous recommande vivement. Cette partie était consacrée à l’agriculture, d’où les nombreuses terrasses à flanc de montagne.
Beaucoup de gens font l’impasse, les groupes guidés ne prennent pas la peine de descendre visiter le bas. Honnêtement, cela vaut vraiment le coup, mais si vous êtes trop fatigués, conservez vos forces pour visiter le haut, c’est quand même la meilleure partie !
Nous achevons les 2 premiers jours de ce trek fantastique. On est motivés, on est aussi déjà un peu fatigués, mais la suite est très très prometteuse ! Dans le prochain article, nous vous dévoilons la suite et la fin du trek Choquequirao avant d’arriver sur le site du Machu Picchu !
Alors, est-on arrivés jusqu’au bout ou a t-on craqué avant ? On vous raconte toutes nos péripéties (et c’est peu dire !) mais surtout, on vous montre à quoi ressemblent les ruines du Choquequirao… parce que là, on ne vous a pas encore montré le meilleur ! 🙃
💡 Aussi, pour bien préparer votre voyage au Pérou, je vous invite à consulter notre bilan et budget de 40 jours de voyage au Pérou. Des tas d’infos pratiques (itinéraire, budget, transports, prix, nourriture, etc.) pour vous aider dans vos préparatifs.
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Hello! Merci beaucoup pour ce recit et conseils avisés 🙂 Avec deux amis nous partons pour le Perou en juillet. Nous pensions faire l’Inca Trail mais à la lecture de votre blog (et d’autres!), le passage par choquequirao nous semble beaucoup plus intéressant. Cependant nous sommes totalement novice en matière de trek et nous posons pas mal de questions pratiques 🙂 En ce qui concerne les vêtements, compte tenu du froid, que portiez-vouz ? Quelle était la taille de vos sacs? Et enfin si vous avez des conseils pour les chaussures et sacs de couchage ce serait top! Je vous remercie par avance et bravo à vous!
Salut Lola ! Nous avions aussi beaucoup hésité avec l’Inca Trail. Mais on avait fini pas opter pour le Choquequirao pour pouvoir le faire en autonomie sans devoir payer cher pour un guide (ce qui est apparemment très compliqué à faire sur l’Inca Trail). On voulait aussi aller voir les ruines avant qu’elles deviennent “ouvertes” au tout public et ce fut une belle récompense ! Pour les vêtements, le mieux étant toujours de faire plusieurs couches et de se découvrir/recouvrir. Il fait froid la nuit, chaud la journée, il pleut pleuvoir…il faut pouvoir s’adapter à toutes les situations. J’avais donc (en tout, sur moi + sac à dos) : 1 débardeur technique, 1 tee-shirt manches longues technique, ma polaire, ma soft shell et mon coupe-vent. Pour le bas : Pantalon de rando, 2 paires de chaussettes, 2 culottes, 1 legging, 1 paire de chaussures de rando. La majorité des choses étaient donc souvent sur moi et pas dans le sac 😉 Nous sommes partis avec nos sacs de voyage, 50L pour ma part. Je t’invite à lire notre article sur le trek de Santa Cruz : on explique le contenu détaillé de nos sacs pour ce trek de 4 jours et le choix de nos sacs de couchage et de nos denrées 😉
Salut, merci pour cet article détaillé. On est a Cusco et on se dit qu’on voudrait bien visiter ces ruines. On se pose une question pour l’eau. Avez vous pu vous ravitailler tous les jours en eau (on a du micropure) sur les 2 premiers jours ? En tout cas, même si le dénivelé me fait frémir, j’ai vraiment envie d’y aller !
Salut Agnès, pas de soucis pour l’eau les 2 premiers jours. Surtout si vous avez du micropur, n’importe quelle flaque fera l’affaire ;p. Et pour le denivelé, eh bien, oui, c’est un trek difficile, on ne va pas se mentir, mais alors, je le referais 100 fois s’il le fallait 😉
Bonjour, nous nous préparons à faire ce trek au mois de mai et une question reste sans reponse… Nous savons qu’il est possible de louer une tente à cusco mais savez-vous de quel type de tente il s’agit ? Est ce que ce sont des tente de rando legeres ? Nous en avons une, mais si possible on préfèrerait ne pas l’emmener avec nous sur l’ensemble du voyage… Merci d’avance pour votre réponse Clémence
Bonjour Clémence ! Merci de venir faire un tour sur notre blog 🙂 En effet, nous n’avons pas précisé quelle tente nous avons loué… A Cusco, on peut louer des tentes dans beaucoup de boutiques spécialisées sur le trek. On peut trouver toutes sortes de tentes à tous les prix. Des tentes de 3,5 kg et parfois beaucoup plus très peu chères ou des tentes extrêmement légères un peu plus chères. Etant donné qu’il faut la porter, nous avons opté pour une tente super légère et de grande qualité : une 3 places de la marque MSR qui pèse seulement 2 kg (la 2 places fait environ 1,7 kg…) c’est la Hubba Hubba NX. Nous l’avons loué 9 jours et avons payé environ 70 soles au total. Ce qui n’est pas grand chose pour le confort qu’elle procure. Les prix diffèrent énormément d’une boutique à l’autre, il ne faut pas hésiter à en interroger un grand nombre… Il vaut mieux éviter les magasins de grandes marques, nous l’avons trouvé dans une toute petite boutique qui ne payait pas de mine.
Super ton blog !! ca donne envie… On programme de partir l’an prochain pour un périple en amérique du sud, j’ai découvert le trek du Choquequirao grâce à ton blog et ca à l’air magnifique. Sais tu si ce trek est réalisable en janvier/février, période à laquelle nous serons la bas, sachant que ca correspond plutôt à la saison des pluies. Merci Merci
Bonjour Yannick ! Merci 🙂 Nous, on avait découvert ce superbe trek grâce aux bloggers NovoMonde qui délivrent également plein d’infos sur le trek. Concernant la saison, je ne saurais te dire, en juillet on a eu un temps superbe mais il faisait vraiment très froid la nuit. Janvier/février correspond en effet à la saison plus humide, il fera certainement moins froid mais le risque de pluies est plus élevé…
oh non! être malade le 1er jour c’est vraiment naze! heureusement que c’est un peu passé après… Je me posais la même question que Ollie, je ne me vois pas du tout faire ce genre de trek (d’ailleurs je crois l’avoir déjà écris dans un com’ sur celui de 4 jours… lol) Allez je lis la suite!
C’était pas hyper rigolo le premier jour… :p Mais je suis content d’avoir continué puisque c’est passé pour la suite ! C’est sûr que c’est une question à se poser. Si tu n’en as pas l’envie, ce n’est pas forcément une bonne idée ! Après d’un point de vue physique, il faut un peu d’entrainement, c’est sûr et surtout beaucouuup de volonté à mon avis !
De la fièvre en trek mais nan… Juste le truc trop relou, j’étais épuisée pour toi en lisant votre article. Mais franchement t’as géré, t’es un bon, t’es un bonhomme… Ou alors c’était tout simplement pour le sport 😀 J’ai hâte de lire la suite de votre aventure. Et merci de détailler tous les endroits où on peut manger, ça va nous être utile. Bizoux de Colombie les Z’amis.
Oui c’était pas super super le départ :p Tu as tout compris, je suis un bonhomme… euh non en fait c’était clairement pour le sport (Tu nous as fait trop rire) 😀 Le prochain article sur le Choquequirao arrive 😉 Profitez à fond de la Colombie !! Des bisous d’Argentine 😉
Oh punaise, je souffrais avec toi en te lisant… Pas facile dans ces conditions… Hâte de lire la suite !
Hihi, je dois avouer que j’ai réfléchi à abandonner une bonne dizaine de fois et que je me suis maudit une bonne centaine de fois d’avoir commencé à descendre avec cette fièvre… Mais la suite prouve que c’était une bonne idée même si la première journée était un enfer !
Rahhhh la malédiction du jour 1… Rien de tel que d’être malade pour cette journée ;). Fabienne en sait qqch 😉 Sinon vous faites bien plaisir! Une sacrée bonne équipe pour ce trek 🙂
Ahaha oui je me souviens que Fabienne avait eu quelques problèmes 🙂 C’était l’enfer cette première journée mais une fois passée, un vrai bonheur 😉 Oui c’est clair, l’équipe est au top, c’était cool d’être 4 pour la motivation !!!
Ahh vous êtes toujours très forts pour la fin tout en suspens.. grrr… C’est superbe vraiment mais je me demande si mon niveau pourrait me permettre un tel trek.. Quel est votre niveau réellement (sans vous dévaluer hein !!) et avez-vous progressé durant le voyage de manière générale ?
Salut Ollie ! Ah ah on aime bien mettre un suspens insoutenable à la fin de nos récits 😀 Alors pour répondre à ta question : Oui on a évolué au fil du voyage, à force de marcher beaucoup, de faire des petites randos, des treks un peu plus importants, ça entraîne forcément… C’était pas dur d’évoluer puisqu’on partait pour ainsi dire de presque zéro… On a pas mal randonné plus jeunes mais depuis une dizaine d’années, on était au point mort, on a fait 2 ou 3 randos avant de partir pour se mettre un peu dans le bain, mais rien de comparable à ces treks-là. Tout ça pour dire que c’est aussi une question de volonté. Si tu es en bonne forme physique, tu y arriveras sans problème. Nous ne sommes pas du tout sportifs en temps normal et je suis plutôt une grosse feignasse lorsqu’il s’agit de marcher 😀 mais par contre, lorsqu’il y a une récompense à la clé, je sais me bouger les fesses et puis le challenge fait avancer ! Honnêtement, avant de partir, j’aurais jamais crû être capable de faire ça. J’en avais envie mais je doutais beaucoup de mes capacités. Et puis voilà. Donc si je l’ai fait, c’est que c’est vraiment à la portée de beaucoup d’autres voyageurs motivés et en forme ! 🙂