Visiter Nouméa | Infos, Bons Plans et premières impressions

Après notre séjour génial en Nouvelle-Zélande, nous voilà fraîchement débarqué en Nouvelle-Calédonie ! Être si près de cette Collectivité d’Outre Mer sans y mettre les pieds alors que c’est siiiii loin de la France, avouez, ç’aurait été bien dommage de ne pas l’inclure à notre itinéraire de tour du monde !
Voici donc notre arrivée à Nouméa, un bout de France à des milliers de kilomètres de la métropole. On vous partage nos visites à Nouméa, quelques bons plans dégotés par-ci, par-là, et enfin d’article, on vous donne notre première impression sur Nouméa et la Nouvelle-Calédonie(aïe, aïe, aïe).
Allez, c’est parti pour visiter Nouméa ! 🇳🇨

S’organiser pour visiter Nouméa et la Nouvelle-Calédonie

Notre séjour en Nouvelle-Calédonie durera 3 semaines au total. Nous passerons plusieurs moments sur Nouméa et sur Grande Terre (l’île principale dont nous avons fait le tour en voiture sur 4 jours).
Ces séjour seront ponctués par 2 mini-séjours au paradis :

Après plusieurs mois sur les routes asiatiques, je vous avoue que ça fait tout drôle de se sentir comme en France mais pas en France (métropolitaine, j’entends). Nous nous sommes surpris à nous sentir “comme à la maison” alors que nous sommes à 17 000 km de chez nous.
Ne riez pas, mais on a tout de suite craqué pour une bonne baguette, du pâté, du fromage et du vin ! Oh les clichéééés ! En plus, c’était hyper cher pour notre budget, mais teeeellement bon. 😋

Revenons-en à ce qui nous intéresse. Nouméa est la capitale de Nouvelle-Calédonie. Pratiquement 100 000 personnes y vivent, et on compte 70 000 personnes de plus dans le « Grand Nouméa » regroupant les communes de Païta, Dumbéa et Mont Dore. La population totale de Nouvelle-Calédonie tourne autour des 270 000 habitants, ce qui laisse environ 100 000 habitants répartis sur le reste de Grand Terre et les îles. En résumé, une fois sortis de Nouméa, vous croiserez plus de poules que d’habitants. 😅

L’embellissement des fronts de mer, la préservation et l ‘aménagement des vastes espaces verts font de Nouméa un lieu de vie très agréable. Quant aux loisirs, activités sportives et culturelles, il y a vraiment de quoi faire.

Que voir à Nouméa ? Nos visites

  • Centre culturel Tjibaou : ouvert de 9 h à 17 h du mardi au dimanche. Découverte de la culture kanak à travers un parcours intéressant en intérieur et extérieur. Expositions permanentes et temporaires sur la culture kanak et les cultures océaniennes. Nous avons eu la chance d’y aller pendant le Salon du Tourisme (déformation professionnelle, je ne voulais pas rater ça !). 
  • Aquarium des Lagons : ouvert de 10 h à 17 h du mardi au dimanche. Visite très sympa ! Vous retrouvez tous les jolis poissons que vous avez vu auparavant en plongée, mais maintenant vous savez leur donner un p’tit nom ! Et si vous n’avez pas eu la chance de voir des requins à pointe noire dans leur habitat naturel, alors vous aurez ici un joli lot de consolation avec aussi des tortues et 2 énormes Napoléon !
  • La Cathédrale gothique Saint-Joseph : Elle se trouve juste en bas de l’auberge de jeunesse. Dommage de passer à côté sans y rentrer, elle est très belle. Sa construction date de 1880, alors que Nouméa ne comptait que 3 000 âmes !
  • La Place des Cocotiers : Place emblématique du centre-ville, en plein cœur de celui-ci. Grand espace verdoyant avec, en son centre, la fontaine Céleste. Elle sert de point 0 au kilométrage des routes de Nouvelle-Calédonie. L’Office du Tourisme s’y trouve et le Wifi est disponible gratuitement côté place Courbet.
Visiter Nouméa - Place des cocotiers
  • Le marché municipal : Ambiance joyeuse et folklorique. On y trouve des fleurs, des fruits tropicaux, des légumes, du poisson et des objets artisanaux. Du mardi au dimanche de 5 h à midi, Baie de la Moselle. On a beaucoup aimé !
  • La Baie des Citrons : plage familiale le jour, elle prend des airs des fêtes dès la nuit tombée. Génial pour aller boire un verre et sortir (restaurants, bars et boites de nuit).
  • L’Anse Vata : c’est l’endroit le plus touristique de Nouméa. Grands hôtels, boutiques de mode, bars branchés. Il fait bon s’y balader, faire du shopping et boire un verre en terrasse.
  • Le Ouen Toro : c’est un petit mont de Nouméa qui domine l’Anse Vata (130 m). Plein de balades à faire, des sentiers pédestres. Magnifique point de vue panoramique au sommet sur la ville éclairée. Le must : venir y admirer le coucher de soleil.
  • L’îlot Maître, le Phare Amédée et l’île aux Canards : ce sont des excursions géniales et incontournables que nous n’aurons malheureusement pas pu faire à cause du mauvais temps… 
Centre culturel Tjibaou

Location de voiture à Nouméa

Pour rayonner autour de Nouméa, c’est compliqué sans voiture. Le mieux étant d’en louer une et d’en profiter pour faire le tour de l’île avec.
Les voitures les moins chères que nous ayons trouvées sont chez les loueurs Point Rouge. Ils proposent des Twingo (modèle très suffisant pour visiter Grande Terre, les routes sont bonnes et ça monte peu) pour 3 600 CFP par jour avec 175 km inclus. Les tarifs sont dégressifs, une semaine de location avec 1 225 km inclus coûte 23 100 CFP. ⬇️

Quelques bons plans pour visiter Nouméa

Le Pass’ Nature & Culture : 1 700 CFP. Il vous donne accès à 6 lieux culturel de Nouméa :

  • Aquarium des Lagons,
  • Centre culturel Tjibaou,
  • Musée de la ville de Nouméa,
  • Musée de Nouvelle-Calédonie,
  • Musée maritime,
  • Parc zoologique et forestier.

Économie réalisée : 1 100 CFP sur l’ensemble des entrée en plein tarif. 

Application à télécharger : LoisirSud NC (uniquement sur Android a priori). Itinéraires de randonnées pédestres et VTT, parcs et réserves protégés, plages et îlots localisés sur une carte interactive.

Vous trouverez tout un tas de cartes et brochures sur le site Destination Province Sud.

Visiter Nouméa

Visiter Nouméa : Bon à savoir

L’Office du Tourisme de Nouméa est situé place des Cocotiers. Il est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 30 et le samedi de 9 h à midi. Vous pourrez trouver toutes les cartes et infos dont vous aurez besoin sur Grande Terre, l’île des Pins ou les Iles Loyautés (Lifou, Ouvéa, Maré).

En Nouvelle-Calédonie, il existe une loi sur la restriction de la vente d’alcool. Ainsi, sur la commune de Nouméa, la vente d’alcool est généralement interdite les mercredis, vendredis, samedis, dimanches, jours fériés et veilles de jours fériés, de 12 h à 21 h sauf dans les hôtels et les restaurants. Prévoyez donc le coup si vous êtes invité à dîner et que vous êtes chargé de ramener le vin.

ℹ️ 1 € = environ 120 Francs Pacifiques (ça fait bizarre de repayer avec des francs !).

Il y a un système de bus de ville à Nouméa qui ne fonctionne pas trop mal. Le seul problème c’est que les derniers bus opèrent vers 19 h. Si vous voulez sortir boire un verre ou aller au resto en soirée du côté de l’Anse Vata ou la baie des Citrons et que vous logez à l’Auberge de jeunesse (en centre-ville), il vous faudra prendre un taxi ou marcher une bonne heure pour rentrer (environ 5 km).

Il n’y a pas de bus le dimanche après-midi depuis l’aéroport de la Tontouta (aéroport international). Il faudra alors prendre une navette privée ou un taxi jusqu’à Nouméa. 1 h de route, environ 6 000 CFP (50 €).

Visiter Nouméa

Dormir à Nouméa chez des hôtes en or

Lorsque nous sommes arrivés à Nouméa, nous avons d’abord dormi à l’auberge de jeunesse. Oui, je dis l’auberge de jeunesse, car il n’y en a qu’une 😅. Donc pas trop le choix, car sinon il faut séjourner dans des hôtels et là, vous vous en doutez, les prix flambent. À partir de 2 400 CFP (20 €) par nuit et par personne, cette auberge vous permettra de dormir dans des dortoir de 4 à 6 lits avec sanitaires communs. Aouch ! Le double du prix du palace de chez palace que l’on avait loué à Bali ! On sent bien qu’on est revenus en France. 😅 Bon, elle présente l’avantage d’être très propre et située à 5 minutes du centre-ville.

Mais Nouméa, on en gardera un super souvenir surtout parce qu’on a rencontré Virginie, Jean-Julien et Fidgi. Voyons que je vous explique un peu. Souvenez-vous qu’en Nouvelle-Zélande, nous avions revu nos potes Adeline & Adrien rencontrés quelques mois plus tôt à Bali. Il se trouve qu’Adeline vivait depuis 2 ans en Guyane et a rencontré là-bas un certain Jean-Julien. Depuis, Jean-Julien a lui aussi quitté la Guyane pour venir s’expatrier en Nouvelle-Calédonie ! Vous voyez où je veux en venir ? Adeline l’a prévenu de notre arrivée et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous recevions un mail de Jean-Julien nous invitant chez lui quand on voulait, le temps qu’on voulait. Nous avons d’abord échangé par email. Il nous a filé plein d’infos, nous demandant si on avait besoin de faire une machine, de passer des coups de fil en France, etc. Adeline nous avait parlé de son hospitalité, de sa gentillesse et de sa générosité. Mais là, ça dépassait ce qu’on aurait pu imaginer.

Après avoir rapidement fait connaissance autour d’un verre, le courant est passé tout de suite et nous avons compris que nous serions les bienvenus chez eux. Nous convenons de passer une semaine à la fin de notre séjour à Nouméa dans leur appartement.

Comment dire ? Mieux qu’à la maison, un service 5*, des fou-rires, du vin, des cocktails, de délicieux repas (Virginie, tu es une reine), de douces soirées.

Si vous nous lisez, merci encore à tous les 3 ne nous avoir réservé un accueil comme celui-là. Merci pour votre gentillesse et votre générosité. Merci de nous avoir prêté tout votre matos de camping. Ça nous a fait bien chaud au cœur ! 💙

Nouméa : nos premières impressions

La Nouvelle-Calédonie est bien connue pour une chose : la vie est chère, très chère, très très chère… 20 à 30 % globalement plus chère que la région parisienne. Imaginez donc ! Les appartements, les produits en supermarché, les restaurants, les hôtels, tout est hors de prix. Vivre en Calédonie est un luxe que beaucoup d’expatriés s’offrent à condition d’avoir un emploi qualifié, d’être cadre ou enseignant. Alors là, vous gagnerez votre vie de manière très indécente. Nous avons rencontré une enseignante qui nous a dit gagner autour des 4 000 € net mensuel… Elle-même trouvait cela indécent.

Un fort clivage que nous ne comprenions pas au début

Malheureusement, si vous avez le statut d’expatrié, vous ne pourrez rester bien souvent que 3 à 5 ans maximum. Difficile alors de vous faire des amis, de créer de vrais liens. Notamment avec les locaux puisqu’ils savent que vous ne resterez pas.

Cela nous amène alors à une problématique que nous avons remarqué dès notre arrivée et que beaucoup de gens nous ont confirmé. Les kanaks, les caldoches et les « métro » ne se mélangent pas ou très peu. Alors expliquons d’abord un peu qui est qui. 🙃

  • Les kanaks représentent les populations autochtones mélanésiennes, les habitants originels des îles du Pacifique. Le terme a ensuite été exclusivement utilisé pour désigner les habitants de Nouvelle-Calédonie.
  • Les caldoches sont les « blancs » nés en Nouvelle-Calédonie, mais issus de la colonisation. Pendant longtemps, ce terme était utilisé de manière péjorative.
  • Les « métros » (pour métropolitains) sont les français venus de Métropole, expatriés en Nouvelle-Calédonie.

Il est étonnant de constater que toutes ces personnes ont du mal à se mêler les unes aux autres. Au resto, les blancs mangent entre blancs, les kanaks entre kanaks. Dans la rue, il est rare de voir des groupes de kanaks avec un “métro”.

La beauté de l’île, le climat agréable, les nombreux sports outdoor pratiqués et des tas d’autres choses auraient pu nous décider à venir nous installer ici. Or, je ne pense pas que je m’y sentirais bien à cause de ce fort clivage. Nous, on adore rencontrer du monde, parler avec des locaux et nous en faire des amis. On a l’impression qu’ici ce serait très difficile, voire impossible.

Les “métros” investissent les beaux quartiers

Nous avons parlé avec de nombreux locaux, notamment lors de nos séjours sur les îles. Nous avons rencontré des gens adorables, très serviables, amoureux de leur île et très disposés à nous faire partager leurs connaissances. Mais quelque part, je les comprends un peu, comment se lier d’amitié avec une personne qui repartira à des milliers de kilomètres dans les 3 à 5 prochaines années ? Bien sûr, il y a d’autres choses certainement plus profondes et plus ancrées qui rendent le mélange difficile.

Nouméa, pour cela, c’est très spécial. Nouméa c’est la « capitale ». Sorti de cette ville, vous êtes en “brousse”, à la campagne quoi. Une énorme concentration de « métros » expatriés se trouve donc à Nouméa puisqu’ils en ont les moyens. C’est alors que les « métros » investissent les beaux quartiers, possèdent des appartements fantastiques dans la baie des Citrons ou sur l’Anse Vata. On retrouve littéralement un St Tropez Calédonien dans ces beaux endroits en bord de mer et en bordure des ports.

Aussi, il faut savoir que les calédoniens (kanaks et caldoches) sont protégés par une loi du travail : la protection de l’emploi local. Les emplois leur seront donc prioritairement délivrés avant d’être proposés à des « métros ». Les métros qui viennent travailler et s’expatrier en Calédonie obtiennent donc des postes souvent très qualifiés dont la formation n’est pas dispensée en Calédonie et/ou lorsque aucun calédonien ne possède la formation ni les capacités requises pour le poste.

Bref, un peu compliqué tout ça ! Et puis quoi qu’il arrive, nous ne pouvons nous permettre d’en parler plus longuement. Nous n’avons pas suffisamment « vécu » la Nouvelle-Calédonie pour pouvoir réellement avoir une vision globale de son fonctionnement.

Et vous, vous en pensez quoi de tout ça ? Si vous êtes calédonien et que vous passez dans le coin, n’hésitez pas à mieux nous expliquer le fonctionnement de votre belle île ! En attendant, ça vous dit que je vous donne les clés du paradis ? On part sur l’île des Pins ? 🌲

Transparence du blog : Cet article contient des liens affiliés vers certains de nos partenaires. Si vous réservez en cliquant sur ces liens, une petite commission nous sera reversée. Bien sûr, cela ne change en rien le prix de votre réservation. Cela nous permet simplement de continuer à faire vivre ce blog et vous fournir du contenu 100 % gratuit et sans publicités.

Marjo

Bonne vivante, j'adore me marrer et je ne refuse jamais un apéro, c'est un principe. J'aime partir à l'aventure en pleine nature avec mon sac à dos. Avec bonne humeur et sans langue de bois, je vous partage mes récits de voyages, mes conseils de vadrouille et mes reportages !
Après 5 ans en agence de voyages et 5 ans en tant que responsable de formation tourisme, je me consacre maintenant à l'écriture (blogging, reportages, ebooks) et à la stratégie digitale !

View stories

Lâche ton com' !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

10 commentaires

Instagram
Facebook
Pinterest
fb-share-icon